MESSAGE URBI ET ORBI DU PAPE FRANÇOIS. PAQUES 2020. Basilique vaticane Dimanche 12 avril 2020

Comme une nouvelle flamme, cette Bonne Nouvelle s’est allumée dans la nuit : la nuit d’un monde déjà aux prises avec des défis du moment et maintenant opprimé par la pandémie, qui met à dure épreuve notre grande famille humaine. En cette nuit la voix de l’Eglise a résonné : « Le Christ, mon espérance, est ressuscité ! » (Séquence pascale).

Un cierge pascal éclaire une immense église dans la pénombre Veillée Pascale. Maison-Mère 2020

Ô Christ ressuscité :
En cette Pâque 2020, marquée par la pandémie du Covid-19, nous avons plus que jamais besoin de toi, ô Jésus vainqueur de la mort !
Nous avons besoin de la force et de la confiance qui t’ont soutenu dans ton agonie et passion ; besoin du courage qui t’a permis de rester fidèle jusqu’au bout à la mission confiée par le Père ; besoin de l’amour à toute épreuve lequel s’est manifesté dans la puissance de ta faiblesse.

Veillée pascale en la nuit sainte. Homélie du Pape François. Basilique vaticane Samedi saint, 11 avril 2020

« Après le sabbat » (Mt 28, 1) les femmes allèrent au tombeau. C’est ainsi qu’a commencé l’Evangile de cette Veillée sainte, avec le sabbat. C’est le jour du Triduum pascal que nous négligeons le plus, pris par la frémissante attente de passer de la croix du vendredi à l’alleluia du dimanche.

Petite réflexion sur ce temps qui nous est donné en tant de confinement. Xavier de Lamartinie

Ce n’est que ce matin en me rasant que j’ai repensé à la question que nous nous posions hier, Diane, toi et moi, au téléphone : pourquoi, en cette période de confinement avons-nous à peine le temps de mener les tâches que nous avons à faire alors qu’en temps ordinaire, nous arrivons à en faire au moins autant sur des espaces de temps plus réduits ?

Office du Vendredi Saint en la Chapelle saint Vincent de Paul. Maison-Mère. Méditation du 10 avril 2020

Tout a commencé dans le silence d’une nuit. L’enfant de Marie est né et déposé dans une mangeoire comme berceau. Au cœur de la nuit, la source de toute lumière apparaît, fragile. Au cœur du silence, la Parole éternelle se fait chair, fragile. Mais tous les possibles sont en attente.