1 Carême – B (Marc 1,12-15)
L’appel à la conversion évoque presque toujours en nous le souvenir de l’effort exigeant, propre à tout travail de renouvellement et de purification.
L’appel à la conversion évoque presque toujours en nous le souvenir de l’effort exigeant, propre à tout travail de renouvellement et de purification.
Le bonheur n’est possible que là où nous nous sentons accueillis et acceptés. Là où manque l’accueil, il y a un déficit de vie ; notre être est comme paralysé ; la créativité est atrophiée. C’est pourquoi une «société fermée est une société sans avenir, elle tue l’espérance de vie des marginaux et finit par s’effondrer elle-même» (Jürgen Moltmann).
Partout où nous sommes appelés à aller, il faut avancer dans la profondeur de la vie de nos contemporains et notamment de ceux qu’on oublie si facilement, ‘vivre avec eux, demeurer avec eux, se poser’ parmi eux ; il s’agit de les suivre pas à pas, sans brusquerie, en apprenant à cheminer à leur rythme, en ayant ‘un cœur qui se laisse modeler dans la patience’ ; patience qui n’est autre que la passion d’aimer et de se donner.
La crèche n’est plus sous nos yeux mais les Ecritures sont là, ouvertes à notre méditation ; elles sont cette présence du Christ qui nous parle aujourd’hui. Maintenir les Ecritures fermées, c’est se refuser d’écouter le Christ qui nous adresse une Parole, c’est renoncer à un dialogue. C’est se fermer soi-même à l’autre ! La Parole est le lieu où nous devons apprendre à demeurer.
Toute la lecture que j’ai faite de Saint-Vincent, me fait penser qu’en son temps, la fabrication de l’art visuel n’était pas quelque chose pour un membre de la Congrégation. La vanité et la commercialisation qu’il constatait dans l’art à son époque devait le déranger. Que penserait-il de mes efforts en 2021 ?