Saint Vincent de Paul et l’internement des mineurs au XVIIe siècle

Au XVIIe siècle, saint Vincent de Paul inaugure une attitude originale à l’égard de la pauvreté et de la correction des mineurs. Son action n’est pas séparable de la perspective générale du siècle et du comportement ancien de l’Église, mais elle dépasse largement les buts sociaux et d’ordre public de l’Hôpital Général mis en œuvre à partir de 1612 et surtout 1685. On peut ainsi attribuer à saint Vincent de Paul la paternité des institutions nouvelles inspirées, à la fois, de sa doctrine éducative de l’enfance malheureuse et des pratiques monastiques traditionnelles.

Les pauvres à la lumière de la Foi

Quand on parle de spiritualité, on fait allusion à l’expérience de Dieu. Entendue dans ce sens-là, on ne peut vivre la spiritualité que « dans l’Esprit », selon une expression de saint Paul. Au sens strict, il faut la comprendre comme un style de vie, c’est-à-dire comme la manière de vivre cette expérience de Dieu.

Saint Vincent de Paul et l’abandon

Saint Vincent de Paul est sans doute une des figures les plus populaires parmi les saints français. Mais aussi (étonnant paradoxe), la plus méconnue. La mémoire collective contemporaine (soutenue par le cinématographe et la bande dessinée) n’a retenu de lui que son œuvre en faveur de l’enfance malheureuse. Il fut pourtant l’homme de tous les combats de la Contre-Réforme. Il fut pourtant le Protée des œuvres charitables.

Installation à la cité de la Rouguière – Marseille

En ouvrant cette communauté dans ce lieu précis, je vous envoie au nom de la Province pour y être une présence d’amour, de compréhension, d’écoute, de partage ; pour dire à chacun que Dieu l’aime. Dites-le en étant proches, en ouvrant des espaces de rencontres, de dialogue. Ceci rejoint profondément la mission de l’Eglise. Il faut du temps pour être accueillis, reconnus. Laissez-vous accueillir par les uns et par les autres ; demeurez des hommes de paix, d’ouverture, de confiance.