Ils nous ont quittés
Avis de décès du Père Francis LESME cm
« Que tes prêtres soient vêtus de justice. Pour l’amour de David, ton serviteur, ne repousse pas la face de ton messie »
Ps 131, 9a-10
Avis de décès du Père Francis LESME, cm
Chers confrères,
Nous apprenons le décès au matin du Dimanche 6 Février, de notre confrère, P. Francis LESME cm,
à l’hôpital Rangueil, à Toulouse, à l’âge de 81 ans.
Il est né le 7 Janvier 1941 à Figeac, dans le Lot, diocèse de Cahors, fils de Louis LESME et de Paule CAILLAUX.
Après l’obtention de son baccalauréat au Lycée Fermat à Toulouse, il a été reçu dans la Congrégation de la Mission le 27 Septembre 1965 au séminaire de Dax. Il a prononcé les vœux le 26 Février 1968 à Marseille. Il a été ordonné diacre le 2 mars 1968 à Faranfangana, Madagascar, par Mgr CHILOUET, puis prêtre le 28 Mars 1968 à Notre-Dame du Pouy par Mgr BEZAC, évêque d’Aire-et-Dax.
En 1969, il est nommé vicaire à Tour-Sainte, Marseille.
En 1975, il rejoint la paroisse Sainte-Marthe, à Marseille.
En 1976, il est rattaché au Bouscat et exerce un ministère auprès des gens du voyage.
En 1978, il enseigne à Bangui, Centre Afrique.
En 1979, il rentre en France, au Berceau, pour accompagner les gens du voyage.
En 1987, il est placé à Sainte-Livrade, près de Moissac, comme missionnaire.
En 1988, il est placé à Remoulins, dans le Gard, comme missionnaire.
En 1994, il est placé à Catus, dans le Lot, comme missionnaire.
En 1999, il est placé à la Résidence de la Mission, à Dax.
En 2008, il est placé à la Résidence de la Cadène, en EHPAD, à Toulouse.
La célébration de ses funérailles aura lieu le Lundi 14 Février 2022 à 14 h 30 à Cornebarrieu (31) suivie de l’inhumation au cimetière.
Prions ensemble afin que le Christ, Évangélisateur des pauvres, le reçoive à sa table. Prions pour les membres de sa famille, ses amis et pour tous ceux et toutes celles qui l’ont connu et qui ont bénéficié de sa présence et de son accompagnement.
Frédéric PELLEFIGUE cm
Avis de décès du Père Francis LESME, cm
« Que tes prêtres soient vêtus de justice. Pour l’amour de David, ton serviteur, ne repousse pas la face de ton messie »
Hommage rendu au Père Daniel LAMERAND
Le grand âge approchant, Daniel rencontre une nouvelle épreuve la maladie de Parkinson. Il reste néanmoins disponible pour écouter et accompagner ses amis, des Filles de la Charité et des confrères.
Philippe LAMBLIN
Hommage rendu au Père Daniel LAMERAND
« Tout ce qu’il vous dira, faites-le » (Jn 2/5)
Parole de Marie aux serviteurs
Daniel, le P. Daniel, est un homme du Nord, (exactement, il était d’Hellemmes-Lille, comme Christian PILLOT, son aîné de 4 ans), homme plein de passions pour l’annonce de l’Evangile dans les communautés, les paroisses, les mouvements, pour la formation d’un laïcat responsable, l’accompagnement des Filles de la Charité, la formation des jeunes confrères, etc.
Il est né un 21 Novembre, fête de la Présentation de la Vierge Marie. Il n’hésitait pas à le signaler ou à le rappeler à l’occasion de son anniversaire.
Il a été ordonné prêtre dans la chapelle Marie, Reine du Monde, de la nouvelle école apostolique à BONDUES avec Hector NORMAND, homme très réservé, et Joseph MENU, homme exubérant. Daniel sera l’entraîneur enthousiaste.
Homme d’une grande sensibilité avec sa famille, particulièrement avec ses neveux et nièces, et ses nombreux amis, après être passé dans la paroisse Ste Rosalie à PARIS, il a rejoint la mission en secteur rural à la communauté d’Ailly-sur-Noye. Mission où il a découvert les mouvements d’action catholique du CMR et du MRJC, et de l’ACGF.
Dans la Province de Paris, il y avait en ce moment-là des tensions entre la mission populaire sous la tente et la mission en secteur. Cela s’exprimait lors des assemblées provinciales. Fallait-il des missions courtes ou longues durées ? A qui devions-nous nous adresser aux catholiques pratiquants et irréguliers ou aux non-croyants ? Nous devions affronter en pleine face la sécularisation, l’indifférence religieuse.
Sociologiquement l’Eglise en France avait beaucoup changé suite à l’interrogation portée par le livre d’Henry Godin et Yvan Daniel : France, Pays de Mission ? Aux études de terrain du chanoine Boulard, à la guerre d’Algérie, au Concile Vatican II, à Mai 68, etc.
Une nouvelle question surgissait : quelle place allons-nous donner aux baptisés, aux laïcs dans l’Eglise ?
Avec ses confrères d’alors, Daniel a donné leur place aux laïcs dans l’Eglise avec les laïcs eux-mêmes en innovant, en organisant et en formant à la préparation au mariage avec le CLER animé par le Père Denis Sonnet ; à la préparation au baptême ; aux ADAP : assemblées dominicales en l’absence de prêtre ; pour les funérailles animées par des laïcs ; dans des EAP : équipe d’animation pastorale au cours des échanges avec les prêtres diocésains isolés.
Après quelques années passées dans le rural, et malgré ses premiers soucis de santé, Daniel a ensuite accompagné les futurs lazaristes dans leur formation.
En 1989, il revient dans le rural à Saint-Riquier où il fait bouger les ministères de sa communauté. Sa formule : un curé, un missionnaire et un aumônier de jeunes. Avec beaucoup de générosité, il aide ses confrères dans leur ministère par ses conseils.
C’est là qu’il rencontre le monde touristique et musical avec le Festival de Musique de St Riquier, à qui il donne un nouveau tempo et qu’il crée les haltes spirituelles.
Revenant à Paris, il est chargé de l’association de la Médaille Miraculeuse, où il devra affronter beaucoup de problèmes : la baisse des affiliés et des abonnés à la Revue, le licenciement de salariées pour raison économique, la transformation de la Revue en Lettre aux Affiliés. Avec sa dévotion mariale, il a surmonté les principales difficultés.
Le grand âge approchant, Daniel rencontre une nouvelle épreuve la maladie de Parkinson. Il reste néanmoins disponible pour écouter et accompagner ses amis, des Filles de la Charité et des confrères.
Ce n’est pas sans inquiétude qu’il a accepté d’entrer à l’EHPAD Antoine Portail où il a organisé l’animation spirituelle avec un jeune confrère.
Je me souviens de l’effort qu’il a fait pour se lever lors d’une eucharistie à la chapelle de la Maison-Mère, je voyais sa peine. Cependant, ses efforts ne m’étonnaient pas, tant il a souhaité que l’Eucharistie soit vivante pour ceux et celles qui y participaient. N’avait-il pas la main souvent, pour ne pas dire toujours, la main ouverte quand il prononçait une homélie ? C’est comme cela qu’il invitait à participer à la vie de l’Eglise, la main ouverte. N’a-t-il pas demandé à son ami le Père André Marie de créer une main ouverte au milieu de laquelle il y avait le visage du Christ et l’effigie de son ami, Vincent de Paul.
En votre nom, je remercie le Seigneur de me l’avoir fait rencontrer et d’avoir servi l’Evangile à ses côtés.
Philippe LAMBLIN, cm
Avis de décès du Père Daniel LAMERAND, cm
J’ai obéi à la voix du Seigneur ! Je suis allé là où il m’envoyait…
1 Samuel 15, 20
Avis de décès du Père Daniel LAMERAND
Chers confrères,
Nous apprenons le décès hier soir de notre confrère, P. Daniel LAMERAND, à la Maison « Antoine Portail », à Paris, à l’âge de 89 ans.
Il est né le 21 Novembre 1932, à Hellemmes, dans le Nord (diocèse de Lille), fils de Gabriel LAMERAND et de Simone HANOT.
Après des études à Loos, il a été reçu dans la Congrégation de la Mission le 10 Octobre 1952, à Paris.
Il a prononcé les vœux le 14 Mai 1960 à Paris. Il a été ordonné diacre le 2 Juillet 1961 à Paris puis prêtre
le 22 Octobre 1961 à Bondues (Nord) par Mgr Dupont, auxiliaire de Lille.
En 1962, il est nommé à la paroisse Sainte-Rosalie, à Paris 13ème.
En 1966, il est nommé à Ailly-Sur-Noye, diocèse d’Amiens, dans la Somme.
En 1971, il est nommé à Molliens-Vidame, diocèse d’Amiens, dans la Somme.
En 1983, il est nommé à la communauté de Saint-Anne d’Amiens et assure la direction du Séminaire Interne à Paris.
En 1987, il est nommé à la Maison-Mère, à Paris et assure la direction du Scolasticat.
En 1989, il retourne dans le diocèse d’Amiens, nommé curé de Saint-Riquier.
En 1998, il revient à la Maison-Mère, à Paris et assure la direction de l’Association de la Médaille Miraculeuse et la publication de la revue Messages et Messagers jusqu’en 2006.
En décembre 2019, il entre à l’EHPAD « Maison Antoine Portail » au 88 rue Cherche-Midi.
La célébration de ses funérailles aura lieu le Jeudi 20 Janvier 2022 à 14h30 en la Chapelle Saint-Vincent-de-Paul de la Maison-Mère. Elle sera suivie de l’inhumation dans le caveau de la Congrégation au cimetière de Montparnasse.
Prions ensemble afin que le Christ, Évangélisateur des pauvres, le reçoive à sa table. Prions pour les membres de sa famille, ses amis et pour tous ceux et toutes celles qui l’ont connu et qui ont bénéficié de sa présence et de son accompagnement.
Frédéric PELLEFIGUE cm,
Visiteur de la Province de France
Avis de décès du P. Bernard PICHON CM
« Heureux dès à présent, ceux qui sont morts dans le Seigneur ! » Apocalypse 14, 13
Province de France Congregation de la Mission
Avis de décès du P. Bernard PICHON CM
Dans l’espérance de la Résurrection, nous avons la peine de vous annoncer le décès de notre confrère le père Bernard PICHON cm survenu ce matin, à l’aube, à l’hôpital Broca à Paris, dans sa 96e année et sa 68e année de sacerdoce.
À la veille de la Semaine Sainte, il a vécu sa Pâque, après un bon mois d’hospitalisation consécutif à une chute qui lui a valu une fracture du bassin.
Bernard Pichon est né le 10 juillet 1925, à SCY-CHAZELLES, en Moselle (diocèse de Metz), fils de Joseph et de Marie GODFRIN. Après des études secondaires à Cuvry, il a été reçu dans la Congrégation de la Mission le 27 octobre 1946 à Paris. Il y a prononcé les vœux le 7 Novembre 1948.
En 1950, il part finir ses études à Dax. Il a été ordonné diacre le 19 septembre 1953 à Dax par Mgr Fresnel. Il est envoyé à Strasbourg en 1954 pour les études universitaires. Il est ordonné prêtre le 13 mars 1954 à Dax par Mgr Mathieu.
En 1955, il est nommé professeur à Cuvry, dont il devient le supérieur de la communauté en 1978. En 1987, il est nommé à Villebon-sur-Yvtte ; il y deviendra supérieur en 1988.
En 1992, il est nommé à Belletanche comme aumônier des Filles de la Charité. C’est en 2013 qu’il rejoint la Maison-Mère, participant à la pastorale de la Chapelle de la Médaille Miraculeuse pendant plusieurs années, avant de vivre une retraite au sein de la Communauté.
La célébration de ses funérailles aura lieu le Mercredi 31 mars 2021, à 14h30, en la Chapelle Saint- Vincent-de-Paul de la Maison-Mère, suivie de l’inhumation dans le caveau des confrères au cimetière de Montparnasse.
Que le Christ lui fasse connaître la joie de la Résurrection et reçoive ce missionnaire à sa table ! Prions pour les membres de sa famille, ses amis et pour tous ceux et toutes celles qui l’ont connu, apprécié et qui ont bénéficié de son accompagnement.
P. Christian MAUVAIS cm – Visiteur Province de France