Message de Noël. Visiteur Province de France – Congrégation de la Mission

« …. Noël, c’est la fête de l’Incarnation, d’un Dieu qui vient à nous sous la forme surprenante, inhabituelle d’un enfant, là où nous sommes, Covid ou pas… un Dieu ‘qui entre dans la pandémie, et se fait homme tout en sachant que l’homme est fragile, vulnérable’. Plutôt que de désespérément pleurer sur ce qui ne sera pas ‘comme d’habitude’, c’est peut-être là l’occasion de nous interroger sur la signification profonde de cet ‘avènement’, et la manière dont nous savons le préparer, l’accueillir. Après tout, dans la mangeoire de Bethléem il y avait de l’inattendu, oui. » Isabelle de Gaulmyn, La Croix

Lettre de Noël

Étrange Noël que celui que nous allons vivre cette année. Noël qui déconcerte nos habitudes, nos envies, nos exigences. Noël surveillé, Noël inquiet, Noël contraint. Plutôt que de le prendre comme une fatalité, tâchons de le prendre comme une aubaine. Au menu de notre réveillon, ce Noël met un plat de « résistance » auquel nous n’étions guère accoutumés et qui, même pour les plus insouciants et les moins lucides, viendra s’ajouter comme un ingrédient à tous les autres : la conscience, à tout le moins le sous-entendu de notre fragilité humaine que vient nous rappeler la pandémie. « Toute chair est du foin et toute sa grâce est comme la fleur des champs. L’herbe se dessèche, la fleur se fane quand le souffle du Seigneur passe sur elle » (Is 40, 6-7)

Homélie du troisième dimanche de l’Avent 2020. Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse – Paris

On entend dire partout : « on a sauvé Noël », « on a réussi à sauver Noël ». Les commerces sont accessibles, on peut acheter des cadeaux, les commerçants peuvent respirer un coup… Nous partageons tous cette joie. Cependant, comme nous ne sommes pas totalement naïfs nous savons que cette joie-là est petite, provisoire, temporelle et circonscrite !

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