Saint Vincent de Paul n’a pas été seulement touché par la vue des plus pauvres. Il l’a été aussi par sa contemplation du cœur de Dieu, du cœur du Christ. Souvent, dans la révélation biblique, l’œuvre de Dieu est présentée comme une réponse à la vue de la misère humaine et au désir de la soulager. Il a vu la manière dont le Christ, durant sa vie terrestre, s’est rendu proche des malades, des étrangers, des pécheurs, des exclus. Il a admiré le cœur du Christ, le cœur de Dieu. Il s’est laissé envahir par cette compassion. Et il a été très loin. Le message de la parabole que nous venons d’entendre l’a marqué.