Une communauté appelée à faire naître le Royaume de Dieu

Ce fut l'occasion de nous dire, avec la musique de la poésie de Pagnol, que nous ne sommes que les serviteurs de la communauté désirée par Jésus

Une communauté appelée à faire naître le Royaume de Dieu

Bernard MASSARINI
Bernard MASSARINI

Au Congrès Mission de fin septembre début octobre 2022, le cardinal Jean-Marc AVELINE, Archevêque de Marseille,  a été invité à parler du ministère sacerdotal. Ce fut l’occasion de nous dire, avec la musique de la poésie de Pagnol, que nous ne sommes que les serviteurs de la communauté désirée par Jésus. Cette communauté qui doit faire naître le Royaume qu’elle est appelé à accueillir. Tout prêtre, et même tout fidèle chrétien trouvera la joie et le plaisir d’écouter et de réécouter la conférence de cet homme d’Eglise qui nous livre le secret de la mission sacerdotale en partant de sa propre expérience. Voilà pourquoi nous vous la proposons en ce début d’année 2023. Qu’elle soit pour tous nos lecteurs le cadeau du nouvel an. La conférence s’intitule: “Le ministère presbytéral dans la mission de l’Église“. Bonne et sainte année 2023! 

 

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Attestation des titres de propriété des terrains à l’œuvre Akamasoa

Noël 2022 est une fête pour tous les bénéficiaires de l'œuvre entamée il y a déjà 30 ans

Attestation des titres de propriété des terrains à l’œuvre Akamasoa

Bernard MASSARINI
Bernard MASSARINI

A Noël le président malgache est venu attester les titres de propriété des terrains à l’œuvre Akamasoa, rendant pérenne le travail de développement intégral lancé il y a 30 ans par le Père Pedro. Nous nous réjouissons avec toutes nos sœurs et tous frères malgaches. Noël 2022 est une fête pour tous les bénéficiaires de l’œuvre entamée il y a déjà 30 ans. Cliquez ici pour le résumé en images de l’événement. 

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Bilan positif d’activités pour Habitat et Humanisme Somme

Comme le dit le père fondateur du mouvement, Bernard Devert, « la source de la fraternité est l’engagement », bravo à toute cette équipe d’Habitat et Humanisme qui contribue à redonner du souffle à celles et ceux qu’ils accueillent pour contribuer à cette terre plus humaine que nous désirons tous.

Bilan positif d’activités pour Habitat et Humanisme Somme

Bernard MASSARINI
Bernard MASSARINI

Ce 16 juin, dans une salle de congrès du Crédit Agricole, Habitat et Humanisme Somme tenait son Assemblée Générale. Une quarantaine de personnes assistaient à cette occasion de faire le bilan annuel.

Occasion de rappeler que le mouvement Habitat et Humanisme en France loge 9300 familles, plus de 5000 dans ses propres logements, le reste dans des logements mobilisés auprès de « propriétaires solidaires ». Le mouvement a élargi sa palette d’activité : En plus du logement accompagné pour des publics en précarité, il s’est doté des moyens d’accueillir les migrants (1080 places d’accueil) et gère maintenant 40 EPHAD.

Habitat et Humanisme Somme loge et accompagne 51 familles dont 35 dans les logements de la pension de famille Maison Monsieur Vincent, achevée en 2015 grâce au soutien de la congrégation des lazaristes et depuis 2020, dans huit nouveaux logements (TI, T2 et T3) ainsi qu’une maison dans les environs d’Amiens. Les autres logements sont mobilisés auprès de « propriétaires solidaires » qui confient leur logement à l’association, moyennant un loyer en dessous du marché, mais avec l’assurance d’une tranquillité de gestion de leur bien.

Habitat et Humanisme Somme regroupe plus de 200 sympathisants et une trentaine de bénévoles dont quelques-uns encore en exercice professionnel ce qui impose d’animer autrement la relation et leur participation, car la compétence professionnelle des actifs est souvent précieuse !

Les nouvelles normes de logement imposées (norme de consommation d’énergie) rendent plus complexe leur acquisition ou leur mobilisation.

L’équipe regrette de n’avoir pas pu encore accueillir de migrants Afghans ou Ukrainiens, faute de logement disponible.

 Les activités de l’association s’organisent autour de trois axes :

  • le pôle immobilier dont le suivi des nouveaux projets (une négociation est en cours avec un promoteur de réhabilitation d’une friche industrielle sur laquelle H et H souhaite l’acquisition d’une vingtaine de logements) et l’entretien des logements existants.
  • Le pôle ressources et communication de l’association qui planifie et organise les évènements pour une meilleure visibilité de l’association.
  • Enfin le pôle accompagnement qui aide les 4 salariés dans les activités permettant d’améliorer le quotidien des résidents.

De nombreux partenaires (autres associations, entreprises mécènes) facilitent la mise en œuvre des activités et des sorties. Les résidents de la Maison Monsieur Vincent bénéficient en proximité d’un jardin partagé où ils produisent des légumes qu’ils cuisinent, ensuite dans l’atelier cuisine que propose régulièrement la maison. Ils ont récemment visité le château de Versailles et avec la Fondation Abbé Pierre participé à un festival de danse à Avignon. Le prochain évènement sera la réalisation d’une exposition photo sur le thème : de l’art dans l’assiette »

Oui comme le dit le père fondateur du mouvement, Bernard Devert, « la source de la fraternité est l’engagement », bravo à toute cette équipe d’Habitat et Humanisme qui contribue à redonner du souffle à celles et ceux qu’ils accueillent pour contribuer à cette terre plus humaine que nous désirons tous.

P. Bernard MASSARINI, cm

 

 

 

 

 

 

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Accompagner le parcours d’un réfugié

Nous continuerons à créer une culture de solidarité, et nous aurons le souci d’améliorer le bien-être dans les pays d’origine des personnes qui migrent, pour aider leurs proches à pouvoir demeurer dans leurs pays.

Accompagner le parcours d’un réfugié

Bernard MASSARINI
Bernard MASSARINI

À Séville, dans la maison provinciale des Filles de la Charité d’Espagne-Sud, l’Alliance Vincentienne des Sans-Abris a organisé la rencontre des 7, 8 et 9 juin. Nous avons été invités ces 7, 8 et 9 juin 2002, pour évoquer et réfléchir à l’accompagnement du parcours des réfugiés. Les sœurs ont su nous faire partager l’énergie andalouse et les chaleurs déjà estivales pour agrémenter notre séjour.

L’équipe de préparation avait tout bien pensé, dès l’arrivée nous recevions nos groupes, salles, lieux de service à visiter avec notre petit badge.

Nous étions 80 des cinq continents, passant de l’Océanie avec l’Australie et la Papouasie Nouvelle Guinée, à l’Afrique (avec notamment Madagascar, le Rwanda, le Ghana), l’Amérique du Nord et Sud avec les USA – St John Université, la SSVP, les AIC – , l’Europe (avec L’Ukraine, la France, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne – les AIC, les CM, les FDLC -, la Slovaquie, l’Angleterre-), joie de retrouver une partie de la famille vincentienne présente dans 160 pays et selon les diverses estimations de 5 millions de membres. Étaient avec nous une 40aine de participants qui suivaient la rencontre par internet. Je n’ai pu faire que deux jours sur trois

La sœur Visitatrice ouvre la rencontre en nous invitant à entrer dans l’esprit de Fratelli tutti pour que continue le projet des 13 maisons entamé lors du jubilé de 2017 et à continuer à vivre la dynamique proposée par le pape François envers les migrants : accueillir, accompagner, promouvoir et intégrer les migrants que nous rencontrons.

Ensuite, ce fut à Mac Grevy, le directeur de l’Alliance Vincentienne des Sans-Abris, de nous rappeler qu’une personne sur sept de la planète est sans-abris pour raison de pauvreté ou migrante. Il nous a partagé que grâce à l’opération 13 maisons, les vincentiens avaient aidé plus de 7000 personnes à retrouver un toit. Il nous invite à faire que ces trois jours nous aident à savoir améliorer le sort de celles et ceux qui sont en situation de migration.

C’était au tour d’un membre de l’équipe de nous proposer une dynamique en anglais et espagnol pour nous présenter. Un petit quart d’heures à se questionner les uns et les autres sur divers sujets vincentiens, occasion de rire, faire connaissance, sachant que les premiers qui terminaient une ligne de la feuille allaient se voir remettre un bel éventail orné aux motifs de Séville par l’équipe d’animation.

Quelques interventions ont nourri la réflexion : le Père Maloney, Mgr Vitilo, le P Agostino, Mgr Baggio, Mac Grevy et nous avions des modérateurs, des personnages clefs dans notre vie vincentienne : Jim Claffey notre représentant à l’ONU, la sœur Carol Keehan FDLC, Andrew Mc-Night et de nombreux témoins pères lazaristes, filles de la Charité et sœurs de la charité de la fédération nord-américaine, administrateur de Depaul International, président international de la Famille vincentienne, ont apporté leur pierre à ce champ de service dans lequel nombre sont actifs au service des divers migrants.

L’Alliance Vincentienne des Sans Abris, forte de la déclaration obtenue à l’ONU sur les sans-abris, a dégagé avec l’Institut Universitaire sur les sans-abris à St-John university la définition suivante des sans-abris : «Les personnes à la rue, les personnes vivants en Bidonville et les personnes migrantes.» C’est pour mieux répondre aux défis que nous adressent ces derniers que l’AVH a organisé cette rencontre.

Après avoir écouté le père Maloney, remplacé par Jim Claffey, notre représentant à l’ONU, car en récupération du COVID, nous a rappelé nos saints prédécesseurs, héros de ce service : que ce soient les frères Renard et  qui prenaient les risques pour faire circuler l’argent et les biens nécessaires, puissent améliorer le sort des déplacés de guerre, des galériens et des otages des barbaresques en Algérie et Tunisie, tous les déplacés du XVIIème , faisant appel aux financeurs : la Duchesse d’Aiguillon, un membre d’une société secrète le conte de Renty, ou de nobles dames qui donneront des bijoux de plusieurs milliers et parfois de millions d’euros, et faisant servir les Filles de la Charité et les Pères veillant à leur fournir un toit, de la nourriture, les soins et l’accompagnement spirituel . Une prise en charge systémique comme nous aimons le dire dans la famille vincentienne, même s’il lui manquait de penser la durée du service.

Mgr Vitti, secrétaire du Secrétariat des migrants du dicastère du développement durable, représentant du Saint-Siège à Genève, a ancré le service de ces personnes dans le premier testament nous rappelant que le peuple choisi ne devait pas oublier qu’il avait été déporté : «Tu n’exploiteras ni n’opprimeras l’émigré, car vous avez été des émigrés au pays d’Égypte» (Ex 22,20 ) et dans le livre du Lévitique «Vous traiterez l’étranger en séjour parmi vous comme un indigène du milieu de vous, vous l’aimerez comme vous-même parce que vous-même avez été des étrangers dans le pays d’Égypte» (Lev 19, 34) disant qu’il fallait accueillir le pauvre comme son frère pour faire mémoire de la largesse de Dieu devant la souffrance de son peuple. Le second testament nous rappelant qu’en accueillant l’étranger on peut recevoir des anges : « N’oubliez pas l’hospitalité car en quelques-uns ont logé des anges sans le savoir» (He, 13,2). Il nous a ensuite rappelé que depuis le XIXème siècle les papes, face aux migrations économiques, n’ont cessé de redire que nous devions pratiquer l’amour du prochain dans l’accueil du migrants et nous a dit qu’au plan des états il existe deux grands types de migrants, les réfugiés couverts par la convention de Genève et le pacte des migrations, avec ses vingt principes pour offrir aux personnes en déplacement un traitement digne ; les états pourraient mettre en œuvre ce traité qu’ils ont adopté en 2016
(https://www.ohchr.org/fr/migration/global-compact-safe-orderly-and-regular-migration-gcm)

Mgr Baggio, sous-secrétaire du secrétariat des migrants nous dira que selon les rapports de l’ONU, un habitant sur sept est en situation de migration soit comme déplacé pour conflit, migrant économique ou migrant climatique. Il est aussi important de savoir que 56% des migrations ont lieu à l’intérieur des pays. Il a parcouru Fratelli Tutti, nous disant que situant la question de la migration avec la parole du bon samaritain, nous ne pouvons qu’être en attitude positive caractérisée par quatre dynamiques, accueillir, écouter, promouvoir et intégrer. Le pape rappelle que nous nous tenons éveillé évoquant pour cette dynamique la parabole du bon samaritain pour faire que les migrants soient dignement accompagnés. Nous saurons prendre le temps d’écouter celles et ceux d’entre nous qui se déplacent, en leur donnant un statut et un espace social leur permettant de reconstruire leur existence, et les invitant à partager leurs richesses pour que continue à s’édifier la fraternité humaine que nous sommes invités à édifier.

Puis vint le temps d’écoute et des témoignages : de proximité auprès des Ukrainiens avec les frères en Ukraine offrant leurs résidences et leurs chapelles pour accueillir et réconforter les frères en urgence cherchant refuge et les sœurs de Slovaquie sur la frontière présentes pour répondre dans l’urgence aux premières nécessités de celles et ceux qui fuyaient et qui, la guerre s’installant, on laisser la sœur psychologue pour aider à écouter les traumas devant la dureté de la situation. Des sœurs en Afrique ouvrant des espaces d’accueil de femmes en fuites victimes du trafic et formant les jeunes à éviter d’y tomber. D’autres dans la recherche de ressources pour financer les activités qu’entrainent toutes ces réalités complexes. Des sœurs et des frères laïcs dans la construction de réseaux pour répondre de façon la plus adaptée aux nouvelles personnes arrivant dans les espaces d’accueil. Car il est évident que nous ne pourrons travailler dans ce genre d’activité si nous ne sommes pas en réseau avec des partenaires ou ne créons pas ces réseaux pour permettre une meilleure connaissance des réalités, une approche plus précise des lois afin d’offrir un service plus performant.

La visite d’une dizaine des 14 projets animés par les sœurs de Séville nous a rapproché des jeunes en attente de papiers qui se forment aux métiers agricoles ou de service dans la restauration et des femmes retirées au trafic humain.

Les temps de prières nous ayant mis en présence d’un frère réfugié politique, sauvé de l’exécution sommaire, ou d’une jeune mère de famille retirée au trafic humain, pour offrir au Seigneur notre action de grâce de sa présence qui relève dans nos existences.

Vincentiens nous conserverons quelques attitudes dans nos pratiques, nous garderons les yeux ouverts, pour voir les personnes, et nous quitterons nos sandales dans les rencontres car les terres des sœurs et frères sont terres sacrées. Nous serons des voix prophétiques pour faire connaitre leur voix. Nous saurons vivre notre originalité vincentienne et nous nous ferons proches de celles et ceux que nous accueillerons, en veillant aux langues des espaces dont ils viennent. Nous privilégierons le cheminer avec, l’écoute active et la compassion, nous ferons que l’accueilli soit protagoniste de son histoire, pour vivre un service intégral. Nous favoriserons l’intégration culturelle du déplacé en promouvant leur participation.

Nous veillerons à sensibiliser le public sur le drame des déplacés, nous développerons une communication interne et feront en sorte que s’ouvrent des brèches. Nous oserons interagir au plan politique, sauront établir des réseaux de décideurs, nous mobiliserons les entités publiques pour qu’elles répondent aux déplacés. Le P Agostino, coordinateur international, nous a expliqué que sont déjà nées une dizaine de fraternité vincentienne en espagnol et en anglais : dont celles des graphistes, des musiciens, des avocats, des psychologues, des assesseurs de formation , les intéressés peuvent joindre cette adresse pour se joindre à l’une d’entre elles : cnavarrete05@yahoo.com. Aussi a-t-il été créé une banque de matériel vidéo disponible en plusieurs langues : https://vinflix.net, un espace pour proposer des lieux en recherche de bénévoles  http://famvin.help.

Nous continuerons à créer une culture de solidarité, et nous aurons le souci d’améliorer le bien-être dans les pays d’origine des personnes qui migrent pour aider leurs proches à pouvoir demeurer dans leurs pays. Nous chercherons aussi à anticiper les futures crises prévoyant outils et imaginant des voies de solution pacifiques. Nous nous appuierons  sur les vingt points du pacte mondial des migrations de l’ONU, demeurant dans l’attitude à laquelle le pape nous invite à entrer : accueillir, protéger, promouvoir et intégrer.

Bernard MASSARINI cm

 

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L’Inter-noviciat fête ses 50 ans et la session 2021-2022 se termine

La vie religieuse est l’espace vide offert comme signe dans un monde de consommation pressée. Elle ouvre à la gratuité. Ce sont d’importants espaces qui incarnent la bonne nouvelle au quotidien pour nos contemporains.

L’Inter-noviciat fête ses 50 ans et la session 2021-2022 se termine

Bernard MASSARINI
Bernard MASSARINI

Du jeudi soir 9 juin au dimanche 12 à 13h, Perceval et moi-même étions à la dernière session de l’inter-noviciat. Et la congrégation était à l’honneur, j’animais la soirée anniversaire des 50 ans, Perceval avec son équipe était chargé d’animer la soirée festive de clôture et j’assurai l’homélie de conclusion pour la fête de la Trinité. Notre présence a été appréciée cette année par le bureau et les divers maitres de novices, nous étions des nouveaux qui sont parvenus à s’intégrer harmonieusement.  Toute l’année ce furent 18 congrégations -12 féminines et 6 masculine-. La session s’est ouverte ce jeudi 9 juin à 16h et à 17h pour commencer le travail sur la mission. C’est pour la célébration des cinquante ans de l’Inter-noviciat, que nous interrompons le travail, commençant par recevoir Mgr Dominique Blanchet, évêque de Créteil, et vice-président de la Conférence épiscopale.

L’évêque nous a tout d’abord raconté son histoire pour évoquer la vie religieuse. Issu d’un diocèse de l’Ouest ayant fait naitre une vingtaine de congrégations, il se souvient des deux religieuses de son école : la sœur qui faisait les cours et celle qui offrait les meringues. Sa première paroisse, comme prêtre avait une dizaine de maisons mères, puis dans son premier diocèse, il n’y avait qu’une dizaine de religieuses et religieux ; enfin le diocèse de Créteil qu’il vient de recevoir, il y a un an et demi, est un diocèse aux 90 langues et aux 80 congrégations religieuses présentes.

Il dit que la vie religieuse est l’espace vide offert comme signe dans un monde de consommation pressée. Elle ouvre à la gratuité. Ce sont d’importants espaces qui incarnent la bonne nouvelle au quotidien pour nos contemporains. Suivront une vingtaine de minutes d’échange soutenu pour prolonger sa présentation.

 

Nous rejoignons la grande chapelle où nous sommes une centaine, les invités des autres congrégations ayant participé à l’inter-noviciat ces dernières années nous ayant rejoint.  Une très belle liturgie animée par nos musiciens, guitaristes, flutistes et bassistes qui ont agrémenté les moments d’intériorisation de la liturgie.

 

Au terme de la messe, le P Peyqueux (Eudiste), secrétaire de la CORREF, remercie l’institution pour le service offert à la vie religieuse. Il rappelle une crise lorsque dans les années 80 l’inter-noviciat dut rendre compte à Rome pour répondre aux craintes qu’on avait dans les dicastères, qu’un espace ecclésial groupant des hommes et des femmes se destinant à la consécration ne soit un mauvais signe donné au monde. Il mentionne ensuite son évolution par l’accueil de l’internationalité, y reconnaissant l’expression de la dynamique de d’Eglise qui s’ouvre à l’inculturation.

Une Excellente paëlla nous est ensuite servie avant que nous  ne rejoignions la salle des fêtes où sœur Patricia (du Carmel apostolique) et moi-même, animons le temps de mémoire des cinquantes ans.

Nous ouvrons en donnant la parole à deux formateurs qui nous racontent ce que représente pour eux l’inter-noviciat auquel ils prêtent leurs énergies et ce qu’il a été pour eux. Puis le petit film d’une dizaine de minutes (dont le montage a été fait par un paroissien de nos frères de Villepinte) : témoignages de novices sur les cinquante dernières années qui nous offriront une plongée dans l’histoire de ce lieu d’Eglise. Il sera prolongé par la flashmob collectif sur le thème de Glorious : « Dans la joie ». Ce temps se terminera par une chorégraphie exécutée par quelques novices du Vietnam et du Paraguay nous invitant à entrer dans la dynamique de l’Esprit-Saint, ouvrant ainsi l’aventure à poursuivre son chemin au service de l’Eglise aux multiples visages et cultures ….

 

 

Le soir suivant c’est la soirée de clôture conduite par l’équipe de notre confrère Perceval qui vont créer une congrégation dans lequel le temps et l’espace vont prendre toute la place mais veillons à n’y pas perdre notre latin.

 

 

 

Nous souhaitons de nombreuses années encore à ce merveilleux service de la vie religieuse dans l’Eglise. Bon vent à l’Inter-Noviciat de Chevilly Larue.

 

Bernard Massarini, le 14-6-2022

 

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