» Mais vous, heureux vos yeux puisqu’ils voient, et vos oreilles puisqu’elles entendent « . Homélie 12 juillet 2020. Chapelle Saint Vincent de Paul – Paris

Chers frères et sœurs, nous connaissons bien la parabole du semeur. Elle ouvre en Saint Matthieu tout un discours qui aura pour forme cette manière particulière de raconter pour transmettre un message. Jésus utilise ainsi des moments de la vie quotidienne connues par tous – ici le geste du semeur, si prégnant dans une société agricole – exemples qui parfois sont devenus si éloignés de la vie quotidienne de nos sociétés contemporaines citadines et automatisées.

C’est le moment d’établir une culture « vocationnelle » vincentienne !

Si le changement que COVID-19 nous a apporté est réduit à la « grande nouveauté » du travail virtuel, alors nous aurons échoué à traverser ce désert, parce qu’il n’y aura pas de terre promise, mais seulement un événement de plus dans la même culture d’aventures et de divertissement, friands de nouvelles expériences, mais sans possibilité de conversion.

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