Chaque mois une proposition pour se nourrir de st Vincent de Paul

Notre mission principale est de faire connaitre st Vincent de Paul et sa spiritualité ainsi que nourrir une réflexion auprès de toute personne passant au Berceau pour mener au mieux leur vie, les nourrir de l’évangile et mieux prendre conscience de ce que vivent les laissés pour compte de notre société.

Chaque mois une proposition pour se nourrir de st Vincent de Paul

Vincent GOGUEY
Vincent GOGUEY

Depuis un an, l’équipe d’animation spirituelle du Berceau s’est renouvelée. Notre mission principale est de faire connaitre st Vincent de Paul et sa spiritualité ainsi que nourrir une réflexion auprès de toute personne passant au Berceau pour mener au mieux leur vie, les nourrir de l’évangile et mieux prendre conscience de ce que vivent les laissés pour compte de notre société.

Au chapitre D, dédié à l’animation vincentienne, le projet provincial de la Congrégation de la Mission exprime la volonté de l’Assemblée :

D. Animation vincentienne

21. Nous sommes héritiers d’une spiritualité vécue et transmise par notre fondateur Saint Vincent de Paul. Elle est le ferment de notre vie, que d’autres peuvent partager, soit en étant membres de la Famille Vincentienne, soit à titre individuel. Dans la fidélité à la Mission du Christ poursuivie par saint Vincent, il nous revient de participer activement au rayonnement de cette spiritualité.

22. Nous l’organisons dans une triple dynamique en nous appuyant particulièrement sur les propositions du Pôle Animation Vincentienne :

  • Former, par l’initiation et l’approfondissement, en proposant des temps de prière et d’enseignement (sous forme de récollections, retraites, sessions, pèlerinages, etc.) ;

23. Nous nous appuyons en particulier sur deux réalités, la Maison-Mère et le Berceau, où nous disposons déjà de moyens8 servant à cette animation.

C’est dans cette dynamique que l’équipe de pilotage du Berceau lance cette année 22/23 une proposition de retraites et récollections mensuelles. Nous avons fait le choix de mettre un thème à ces temps de rencontres pour rejoindre des réalités de vies diverses et ainsi adapter le message de st Vincent au plus près de leurs réalités.

Deux fois par jour il y aura un petit enseignement et en fin d’après-midi un temps de partage pour nous enrichir de la compréhension de chacun. Les laudes et vêpres, menées par les deux communautés sur place, seront un soutien à la prière. Le reste de la journée est en silence. Un accompagnement personnel est possible ainsi que la rencontre d’un prêtre. Sauf exception, ces retraites sont animées par un ou deux membres de l’équipe de pilotage du Berceau.

Toutes ces thématiques sont là pour rejoindre le plus grand nombre possible, alors, chers confrères, chers vincentiens n’hésitez pas à être des relais de ces propositions. Plus nous serons nombreux à nous nourrir de st Vincent et sa compréhension de l’évangile plus notre monde s’avancera vers le projet de Dieu.

Vincent Goguey cm.

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Faire du VTT évangélise-t-il ?

Cette période si particulière qu’est l’adolescence est marquée par la difficulté à savoir qui l’on est d’où une certaine vulnérabilité parfois mélangée à de la toute-puissance. Grand mystère de la vie lorsqu’on apprend à devenir adulte.

Faire du VTT évangélise-t-il ?

Vincent Goguey, cm
Vincent Goguey, cm

Du 10 au 14 juillet a eu lieu le Pélé-VTT, cinq jours de pédalage pour des collégiens accompagnés par toutes les autres tranches d’âges. Nous avons été de Notre Dame de Buglose à La Bastide d’Armagnac, via les chemins en forêts ou petites routes de campagne. Un cadre magnifique qui fait découvrir les Landes d’une manière intéressante.

Ils étaient près de 70 inscrits pour cette aventure et ce fut bien bon à vivre. Mais en quoi est-ce évangélisateur ? Le séjour a débuté dès le vendredi après-midi pour les staffs (lycéens qui s’occupent de l’aspect matériel du camp, plus une présence concrète auprès des collégiens à leur arrivée sur le camp) et les animateurs (étudiants ou jeunes pro qui encadrent tout le temps de la route). Lors d’un temps de partage la question était de se remémorer des souvenirs de leurs propres années collège. Interpelant de percevoir que la plupart des anecdotes partagées ont une coloration négative. Apprentissage de la mixité sociale, qui peut parfois choquer quand on arrive d’un coin de campagne retiré, la confrontation des caractères et l’importance de faire parti d’un groupe, d’un clan. Cette période si particulière qu’est l’adolescence est marquée par la difficulté à savoir qui l’on est d’où une certaine vulnérabilité parfois mélangée à de la toute-puissance. Grand mystère de la vie lorsqu’on apprend à devenir adulte. La question posée permet de mieux percevoir le public que l’on veut servir. Qu’on le veuille ou non, dès qu’on est « plus grand » on devient des exemples pour les plus jeunes, avec le risque d’être un « mauvais » exemple ! Grande responsabilité d’avoir à tirer vers le haut cette jeunesse qui nous est confiée.

Il est toujours intéressant de voir arriver ces jeunes avec leurs parents, tout timide, exceptés les anciens de l’année précédente qui ont joie de retrouver les copains. La tension intérieure est palpable. Vais-je arriver à me faire des copains ? Vais-je arriver à m’intégrer ? Vais-je arriver à tenir la vitesse pour rouler et savoir tenir dans toutes les sortes de chemins ??? Juste l’accueil est déjà un défi à relever, première étape vers un peu plus de socialisation.

Il y avait 6 équipes de 10 à 12 jeunes plus les animateurs et l’accompagnateur spirituel. Trois fois dans la journée on faisait une halte spirituelle. La première était souvent à partir d’une de leur question d’ado ou un sujet qu’ils voulaient qu’on aborde. La relation aux autres et la relation au petit copain ont une place de choix dans leurs préoccupations mais aussi les questions existentielles d’où vient cette vie (la notre ou simplement celle de la planète) ? Mais aussi la question du Mal ou du pardon ou encore comment faire confiance ? L’importance de l’écoute respectueuse de chacun permet une vraie qualité de partage et un avènement pour chacun à une nouvelle compréhension de son propre chemin.

Le Deuxième temps était souvent basé sur la découverte d’une parole d’évangile pour tenter de saisir ce que le Seigneur nous donne comme enseignement pour réussir notre vie. Compréhension du texte suivi d’un temps de méditation via l’initiation et l’expérience du silence intérieur. Cela ne va pas de soi pour tous mais le cadre de la nature où cela se vivait aide bien pour entrer dans ce monde intérieur qu’ils connaissent si peu.

Enfin le troisième temps est dédié à la dévotion à Marie via la récitation d’une dizaine du chapelet. Là encore un temps d’initiation. Savoir entrer dans le cœur à cœur avec Marie pour nous laisser imprégner des mystères de son Fils Jésus-Christ.

L’attitude et la manière d’être des adultes sont aussi évangélisatrices, principalement par le biais du service qu’ils rendent aux jeunes. La transmission de la foi peut avoir besoin de parole mais a besoin de témoins concrets. Que tous les TTV soient ici remerciés pour leur investissement.

Chaque jour était proposée la messe et la liturgie des heures mais ce sont principalement la messe du début et celle de clôture qui viennent marquer la dimension communautaire couronnée par la célébration d’adoration et réconciliation. Un grand moment face à soi même pour faire vérité sur notre propre chemin afin de se libérer de lourdeurs intérieures. Célébrations intenses et revigorantes.

Le dernier jour les T-shirt se remplissent de signatures, signe qu’on ne veut pas oublier, qu’il y a un vécu qui a été bon. Il n’est pas rare d’entendre après séjour, des parents nous dire « vous nous l’avez totalement changé » « je ne reconnais plus mon enfant, impressionnant comme il a grandi ». Oui l’expérience du vivre ensemble où l’on apprend à partager ce qui nous habitent intérieurement sans jugement est signe de maturation. Accompagné d’un regard évangélique cela devient de l’évangélisation, c’est-à-dire faire découvrir à tous que nous pouvons être porteur d’une bonne nouvelle juste par la vie qui est en nous et tendre à en rendre grâce à notre Dieu, notre créateur.

Vincent Goguey cm.

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Découverte de la Congrégation de la Mission et de Saint Vincent de Paul

Du Vendredi 20 Mai à 19 h au Dimanche 22 Mai à 14 h, un week-end de réflexion, de discernement, de découverte de la Congrégation de la Mission et de Saint Vincent de Paul à la Maison Mère au 95 rue de Sèvres 75006 PARIS. Samedi : "la vie intérieure de Saint Vincent de Paul" et Dimanche : rencontre avec la communauté Lazariste de Villepinte

Découverte de la Congrégation de la Mission et de Saint Vincent de Paul

Service des Vocations
Service des Vocations

Du Vendredi 20 Mai à 19 h au Dimanche 22 Mai à 14 h, un week-end de réflexion, de discernement, de découverte de la Congrégation de la Mission et de Saint Vincent de Paul à la Maison Mère,  au 95 rue de Sèvres 75006 PARIS.

Samedi : « la vie intérieure de Saint Vincent de Paul ». 

Dimanche : rencontre avec la communauté Lazariste de Villepinte

 

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A l’appel de Dieu (Interview)

Au sein du peuple de Dieu et pour lui, le prêtre ordonné rend visible d’une manière particulière ce sacerdoce. En présidant la célébration eucharistique et en administrant les sacrements, il est au service de la croissance et de l’unité de l’Église, Corps du Christ.

A l’appel de Dieu (Interview)

Perceval PONDROM
Perceval PONDROM

C’est la journée des vocations le 8 mai.

Pour vous, Perceval Pondrom, qui êtes séminariste, comment concevez-vous la vocation ?

Je conçois la vocation, en général, comme l’appel de Dieu, adressé à chaque homme et chaque femme, à faire connaissance, entrer en relation avec lui et approfondir cette relation tout au long de sa vie. Dieu vient à la rencontre de chacun de nous, au sein de notre histoire personnelle, pour nous inviter à l’aimer et à aimer nos frères et sœurs dans un même mouvement. Comme cet appel s’inscrit dans une histoire personnelle, forcément particulière, il prend pour chacun une forme différente. Pour moi, « ma » vocation s’inscrit dans mon histoire et ma vie personnelles : le cours de ma vie, mes études, mes relations, mes joies et mes peines, ont éveillé un désir de suivre Jésus-Christ dans la Congrégation de la Mission.

Quel a été votre parcours avant le séminaire ?

J’ai fait des études d’électronique à l’Institut Supérieur d’Electronique de Paris (ISEP), puis à l’Université technique de Darmstadt en Allemagne. Après avoir travaillé quelques années en Autriche dans l’industrie médicale, j’ai fait une thèse, à nouveau à Darmstadt. À ce moment je suis entré en relation avec la communauté jésuite de Francfort et j’ai commencé à me poser la question de la vie religieuse. Pour approfondir cette question, j’ai servi pendant deux ans comme volontaire en Inde, près de Calcutta, dans un centre d’art et de culture dirigé par le prêtre jésuite Saju George, où on enseigne aux jeunes gens marginalisés la danse et la culture afin de leur inculquer estime de soi et discipline, qui sont la base de la réussite scolaire. J’y donnais notamment des cours d’anglais. C’est après mon retour en Allemagne et un an dans une communauté de discernement animée par les Jésuites que j’ai demandé à poursuivre mon chemin avec la Congrégation de la Mission.

Vous désirez entrer dans la Congrégation de la Mission dite des Lazaristes ? Comment sentez-vous cet appel ?

D’une certaine manière, j’ai été attiré par la Congrégation de la Mission dès mes études à l’ISEP : le prêtre accompagnateur de l’aumônerie était alors un lazariste, et j’ai passé un an au foyer d’étudiant de la Maison-Mère, le Centre Fernand Portal. Mais c’est pendant l’année passée en Inde, au milieu des « pauvres de la campagne », qu’a mûri le sentiment d’un appel à m’engager dans une forme de vie dans laquelle le souci des pauvres est central. La Congrégation de la Mission, congrégation de prêtres et de frères fondée par saint Vincent de Paul, fait partie d’un vaste mouvement (avec les Dames de la Charité, aujourd’hui Equipes Saint-Vincent, et les Filles de la Charité) qu’il a contribué à mettre au service de l’annonce de l’Evangile et de la continuation de l’œuvre de Jésus-Christ par excellence qu’est l’exercice de la charité. Saint Vincent implique dans cette mission tous les états de vie (prêtres, laïcs, consacrés) selon le charisme de chacun : tout le monde est concerné par l’annonce de l’Évangile et doit y mettre toute son énergie, et il me semble que c’est un message particulièrement fort pour l’Église aujourd’hui.

Vous suivez en ce moment une année de séminaire interne. En quoi cela consiste-t-il ?

Le séminaire interne correspond plus ou moins au noviciat des congrégations religieuses. C’est une année où on approfondit l’esprit du fondateur de la congrégation, sa mission particulière dans l’Église et le monde d’aujourd’hui, et où on s’exerce à la vie communautaire fraternelle et aux travaux de la congrégation. Concrètement, je vis dans la communauté lazariste d’Amiens, où je participe à la prière, aux temps de partage et de repas communautaire, tout en suivant un programme de formation spécifique : étude de la vie et de l’œuvre de saint Vincent, temps d’enseignement sur la spiritualité, l’histoire de la congrégation, les témoins du charisme vincentien, et des temps d’engagement pastoral, en particulier auprès des sans-abris avec les Sœurs de la Providence de Rouen.

Vous étudiez particulièrement saint Vincent de Paul. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

Au cours de ce séminaire interne, j’étudie la vie de saint Vincent de Paul et son « œuvre », notamment à travers sa correspondance et les conférences qu’il a données aux confrères de la Congrégation de la Mission et aux Filles de la Charité. Saint Vincent n’a pas laissé d’écrits théologiques ou philosophiques systématiques, il ne nous reste qu’une petite partie de sa correspondance et des conférences prises en notes par des auditeurs. Quand on lit une de ces conférences, il est assez facile de s’imaginer Monsieur Vincent en quelque sorte présent en face du lecteur, de façon très vivante, interrogeant ses interlocuteurs et attentif à leurs réponses, souvent s’en émerveillant. Ce qui me frappe particulièrement, ce sont ses mentions fréquentes du désir et du « plaisir de Dieu ». Par exemple, quand il présente aux Filles de la Charité leurs règles et leur expose les raisons de les suivre, il a cette formule que je trouve extraordinaire : « la bonté de Dieu, la volonté de Dieu, le plaisir de Dieu et la joie de Dieu ». Pouvons-nous imaginer que, dans nos petites actions, nous pouvons faire la joie de Dieu ? Le Dieu de saint Vincent n’est pas un Dieu lointain et autosuffisant mais un Dieu qui se fait proche, « Emmanuel », Dieu-avec-nous, et qui chérit tellement ses enfants qu’il éprouve une véritable joie à leur voir mener une vie accomplie de fils et de filles à l’image de son Fils Jésus qu’il nous donne comme modèle.

Dans un monde parfois loin de Dieu, comment vous situez-vous en tant que chrétien et en tant que futur prêtre ?

Je trouve la relation du monde contemporain à Dieu complexe et passionnante. Si on regarde les chiffres de la pratique religieuse, on a l’impression d’une absence de Dieu, d’une indifférence à Dieu. En échangeant avec des jeunes gens, je me suis rendu compte que la grande majorité se présentent maintenant comme agnostiques ou athées. Pourtant il me semble en même temps qu’ils ont une grande soif de sens et d’engagement. Quand j’étais en relation avec la trentaine de volontaires qui partaient en même temps que moi dans leurs pays de mission, j’étais frappé par leur générosité à se mettre au service d’enfants, d’hommes et de femmes souffrant, qui me faisait honte quand j’en venais à considérer ma propre tiédeur. Les moins croyants n’étaient pas les moins fervents. C’est peut-être un rôle que j’ai comme chrétien, lazariste et peut-être futur prêtre de porter un regard de foi et d’espérance sur toutes ces personnes qui s’engagent et de reconnaître la présence de Dieu dans leurs actions, tout en témoignant de ma propre foi en nommant le Dieu auquel je crois. Peut-être que l’un ou l’autre aura le désir de donner un nom à ce Dieu qu’ils servent en quelque sorte de façon anonyme et implicite.

Que signifie être prêtre pour vous ?

Être prêtre c’est d’abord être chrétien et participer, en tant que baptisé, à l’unique sacerdoce du Christ. Tout chrétien est appelé à contribuer par sa vie à la sanctification du monde. Au sein du peuple de Dieu et pour lui, le prêtre ordonné rend visible d’une manière particulière ce sacerdoce. En présidant la célébration eucharistique et en administrant les sacrements, il est au service de la croissance et de l’unité de l’Église, Corps du Christ. Par son service, il doit aider l’ensemble des chrétiens à participer à la mission de Jésus Christ de glorifier son Père et de rendre présent concrètement son amour dans le monde.

Interview donnée par Perceval PONDROM au numéro 90 de la revue  de l’Archiconfrérie de la Sainte-Agonie

www.sainte-agonie.fr

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Session pastorale des confrères lazaristes de la Province de France

Si chaque confrère tente d’incarner de son mieux le charisme vincentien dans son apostolat un des défis est de le vivre plus communautairement. La question sous-jacente est de prendre conscience de l’impact de l’esprit de notre société particulièrement marqué par l’individualisme.

Session pastorale des confrères lazaristes de la Province de France

Vincent GOGUEY
Vincent GOGUEY

Du 4 au 7 avril c’est tenue une rencontre provinciale avec plus d’une quarantaine de lazaristes de France. C’est une session pastorale. Si chaque confrère tente d’incarner de son mieux le charisme vincentien dans son apostolat un des défis est de le vivre plus communautairement. La question sous-jacente est de prendre conscience de l’impact de l’esprit de notre société particulièrement marqué par l’individualisme. Remettre à l’honneur la joie de vivre la mission ensemble, se réjouir de savoir compter sur les autres.

Chaque journée de la session débute par une demi-heure de méditation en commun, longue tradition de la chétive compagnie, suivie de suite par les laudes (louanges et intercession) elle se termine par les vêpres et messe avant d’aller nous restaurer. La session est menée par une équipe de coachs, impliquée dans l’accompagnement des entreprises et des groupes d’Eglise. C’est avec eux, qu’une bonne vingtaine de confrères ont déjà fait un bilan de compétences. Exercice exigeant pour permettre à chacun de faire le point sur sa vie, ses acquis, ses fragilités et de mieux repérer la manière dont il va pouvoir continuer la mission.

Traditionnellement, nos rencontres provinciales sont surtout du style « conférences et échanges ». Ici nous n’avons eu aucune conférence théorique mais d’entrée de jeu des mises en situations où s’alternaient, questionnement personnel dans un temps de silence, d’introspection, partage en trio ou à cinq puis retour en grand groupe. Une des idées principales étant de savoir regarder ce qui nous habite en tant que missionnaires et ce que nous sommes encore capables de donner pour la mission. Pour avoir une vue provinciale nous nous sommes appuyés sur notre Projet Provincial. Belle surprise de voir que l’ensemble des sous-groupes a souscrit pleinement à la composition de ce projet. L’élaboration de ce projet en 2019 a de solides racines qui ont encore des fruits à donner.

L’un de nos points faibles étant la concrétisation de ce qui a été décidé en Assemblée, nos accompagnateurs nous ont donné quelques techniques pour contrer cette fragilité. Je vous fais l’écho d’une d’entre elle le SMART pour se fixer un objectif : Simple (clair, précis, compréhensible ; Mesurable ; Atteignable ; Réaliste ; Temporellement défini.

En final, nous avons travaillé principalement trois chantiers : la mission itinérante, le service des pauvres et la vie communautaire. Ce choix n’étonnera personne c’est notre ADN. Par manque de temps nous en avons laissé quelques-uns de côté mais qui pourront être retravaillés dans la même dynamique.

Cette session aura donc des suites à vivre en communauté pour continuer à œuvrer selon l’esprit de st Vincent. L’un des points très forts qui est ressorti de notre bilan est la qualité de l’esprit fraternel entre nous où nous avons pu discuter franchement mais avec beaucoup de respect et de sympathie entre nous.

Pour concrétiser notre fraternité et ne pas rester que dans le rendement, nous avons pris le dernier jour pour un temps convivial et culturel. Nous avons commencé par visiter les archives des Filles de la Charité au 140 rue du Bac. Nous avons eu une présentation passionnante grâce à sœur Maddalena. Suivi dans la foulée par la visite d’une expo sur l’évangile au pays du sourire au MEP (Missions Etrangères de Paris). L’après-midi pour les plus vaillant, était à la détente par un jeu de société aménagé pour vivre joyeusement la découverte de texte de notre fondateur. Là nous avons pu alterner joyeuses rigolades, interpellation personnelle et partages spirituels. Une autre manière de revisiter les textes de notre fondateur.

Vincent Goguey, cm

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