La Congrégation de la Mission dans les montagnes boliviennes

La mission est située dans une montagne aride et froids, elle est au service de 56 communauté sur Mocomoco et 31 à Italaque. Toutes sont dispersées et difficiles d’accès. Dans nombre de ces communautés, les jeunes s’en vont à la recherche d’un avenir seul demeurent les aînés. Seulement le village de Mocomoco et quelques-unes de ses communautés connaissant un retour de population grâce au commerce qui croit ces dernières années.

AVIS DE PARUTION. Livre : « Saint Vincent de Paul et la mission lazariste à Madagascar au XVIIème siècle »

Cet ouvrage tend à reprendre tous les documents de l’époque, sans les analyser, dans le seul but de fournir aux lecteurs et aux chercheurs l’ensemble des textes, lettres, documents publiés ou manuscrits dont, entre autres, les Lazaristes furent les auteurs. Nous y trouvons principalement toute la correspondance échangée entre les missionnaires, Saint Vincent et ses successeurs.

La question des sources

Comme nos maisons maintenues longtemps ouvertes se sont fermées, beaucoup de nos bibliothèques sont parties aux oubliettes de la revente, voire de l’offre à tous vents! Je citerai deux exemples du temps passé : notre bibliothèque de Richelieu était réduite, voici 20 ans, à un tas de livres au milieu d’une chambre sans lumière et humide. Je les ai vus gisant comme des ordures. Notre bibliothèque de Buglose d’avant la Révolution, estampillée ‘Congrégation de la Mission’, a rejoint bien évidemment la Bibliothèque diocésaine puisque nos confrères exilés par les événements, avaient tout laissé. Si quelques fonds demeurent, sont-ils entretenus, complétés, disponibles ? Pour l’heure le meilleur est à Paris, gardé par des mains vigilantes, expertes et capables, mais il est nécessaire d’aller à St Lazare, d’y séjourner et de payer voyage et pension. Le travail intellectuel a du mal à être rémunéré et c’est une tradition à la dent dure dans la Congrégation, alors il est impensable d’y ajouter des dépenses. Que faire ? Il existe sans doute beaucoup de moyens mais pourquoi ne pas commencer par exploiter ce qui existe.