La question des sources

Comme nos maisons maintenues longtemps ouvertes se sont fermées, beaucoup de nos bibliothèques sont parties aux oubliettes de la revente, voire de l’offre à tous vents! Je citerai deux exemples du temps passé : notre bibliothèque de Richelieu était réduite, voici 20 ans, à un tas de livres au milieu d’une chambre sans lumière et humide. Je les ai vus gisant comme des ordures. Notre bibliothèque de Buglose d’avant la Révolution, estampillée ‘Congrégation de la Mission’, a rejoint bien évidemment la Bibliothèque diocésaine puisque nos confrères exilés par les événements, avaient tout laissé. Si quelques fonds demeurent, sont-ils entretenus, complétés, disponibles ? Pour l’heure le meilleur est à Paris, gardé par des mains vigilantes, expertes et capables, mais il est nécessaire d’aller à St Lazare, d’y séjourner et de payer voyage et pension. Le travail intellectuel a du mal à être rémunéré et c’est une tradition à la dent dure dans la Congrégation, alors il est impensable d’y ajouter des dépenses. Que faire ? Il existe sans doute beaucoup de moyens mais pourquoi ne pas commencer par exploiter ce qui existe.

Lendemains de Fêtes

Depuis les prémices de l’année des « 40O ans », je note une efflorescence d’études, de recherches, de textes divers et internationaux. D’aucuns répètent, d’autres innovent. Mais je suis interrogé par la réflexion d’un confrère : « Après les célébrations conclues que restera-t-il de tout cela ? ». Lui, doute de quelque résultat. A-t-il raison de se projeter ainsi et nous avec lui ? Permettez-moi d’interroger Monsieur Vincent dans les deux pages requises de l’auteur par la commission qui gère C’Mission.

Ces réfugies, notre obsession

Bien des questions se bousculent dans ma tête, quand je croise dans mes pérégrinations quotidiennes du Berceau, les migrants qui occupent le bâtiment dit « Séminaire » : un regard, un sourire instaure une bien modeste relation. Mais d’où sont-ils ? Quelle est la cause de leur présence transitoire ? Réfugiés ou migrants ? « Nous sommes tous des migrants » répète inlassablement l’Église et ses pasteurs.

Saint Vincent, homme pratique

Par hérédité, naturel et expérience, st Vincent se montre un esprit très pratique. Si, par ailleurs, on le voit discret sur sa propre vie intérieure et ses expériences mystiques, telles sa sortie de tentation contre la foi et sa vision des trois globes au moment de la mort de Ste Jeanne de Chantal, toutes deux attribuées à une tierce personne, il n’hésite pas à mettre les mains dans le cambouis.