Le grand entretien (2/2). « Le pape François aurait pu s’appeler Vincent ! »
Avec « Vincent de Paul, un saint au Grand Siècle », Marie-Joëlle Guillaume, agrégée de lettres classiques, livre une excellente biographie d’un saint à l’immense héritage.
Avec « Vincent de Paul, un saint au Grand Siècle », Marie-Joëlle Guillaume, agrégée de lettres classiques, livre une excellente biographie d’un saint à l’immense héritage.
Il a récemment été porté à notre attention que les informations concernant le calendrier liturgique vincentien actualisé ne vous ont été jamais été communiquées.
Qu’y a-t-il de si neuf dans notre monde, que nous devions chercher une nouvelle spiritualité de la mission ? En quoi est-il si différent du monde où les générations précédentes de missionnaires étaient envoyées ? On pourrait répondre de manière automatique que la nouveauté, c’est la mondialisation. Les e-mails du monde entier affluent dans nos bureaux.
Saint Vincent était donc très discret sur sa propre vie spirituelle. Il n’aimait pas se mettre en avant, même lorsqu’il évoquait sa propre expérience. Mais les consignes qu’il a laissées aux siens relativement à la prière, à la vie d’oraison, portent sa marque profonde. Ne dit-on pas, en effet, que « la bouche parle de l’abondance du cœur » ?
« Si l’on veut exprimer en une phrase l’idée du sacerdoce présentée par saint Vincent de Paul, on peut dire que pour lui, le prêtre est un homme appelé de Dieu à participer au sacerdoce de Jésus Christ pour prolonger la mission rédemptrice de Jésus Christ, en faisant ce que Jésus Christ a fait, de la manière dont il l’a fait » (Jacques Delarue). Voilà donc la pensée profonde de saint Vincent sur le sacerdoce.