Homélie : 1er Dimanche de l’Avent – Année C
Le temps de l’Avent n’est pas un temps d’une attente oisive et passive. C’est un temps d’efforts, je dirai même un temps où nous redoublons nos efforts comme ceux qui sont aux champs de batail.
Le temps de l’Avent n’est pas un temps d’une attente oisive et passive. C’est un temps d’efforts, je dirai même un temps où nous redoublons nos efforts comme ceux qui sont aux champs de batail.
La visée du règne du Christ ne prétend pas exercer un pouvoir simplement stratégique, géopolitique, manipulant la faiblesse des pauvres gens ; mais la royauté du Christ veut ouvrir les croyants et les hommes de bonne volonté à ce qui est éternel, à ce qui ne passe pas, à un trésor qui ne peut pas être ni corrompu ni détruit.
Déchirer les rideaux ! C’est la vocation de Vincent et il ne fait en cela que suivre son maître le Christ. Car le Christ lui-même est venu non pour condamner ou juger mais pour déchirer les rideaux de la séparation des hommes entre eux et des hommes avec Dieu en appelant à la conversion.
Ce passage de l’évangile a trouvé un écho favorable chez les chrétiens, dès les premiers temps de l’Église. Souvenons-nous aussi, que le Pape François nous a invités à méditer ce passage le 27 mars 2020, depuis la place St Pierre complètement vide, sous une pluie battante, au moment le plus angoissant de la pandémie.
Aujourd’hui, on entend à peine parler de «la providence de Dieu». C’est un langage qui est tombé en désuétude ou qui est devenu une manière pieuse de considérer certains événements.