Mon chien m’aime-t-il ?
Telle est la question persistante d’un collégien à chaque fois qu’il rencontre un prêtre. Et chacun dit « non, ton chien ne t’aime pas ! »
Telle est la question persistante d’un collégien à chaque fois qu’il rencontre un prêtre. Et chacun dit « non, ton chien ne t’aime pas ! »
« Le soir venu » (Mc 4, 35). Ainsi commence l’Evangile que nous avons écouté. Depuis des semaines, la nuit semble tomber. D’épaisses ténèbres couvrent nos places, nos routes et nos villes ; elles se sont emparées de nos vies en remplissant tout d’un silence assourdissant et d’un vide désolant, qui paralyse tout sur son passage : cela se sent dans l’air, cela se ressent dans les gestes, les regards le disent.
D’habitude, pendant le Carême, les initiatives de charité se multiplient, ainsi que les moments forts de prière et de réflexion pour nous préparer par un esprit renouvelé et purifié aux fêtes pascales et, dans nos communautés, les moments de célébration et de rassemblement se font plus intenses. Cette année cependant, nous sommes appelés à vivre le temps fort de la foi, toujours avec la même intensité mais avec des modalités complètement différentes.
La pandémie du coronavirus ou le covid19 a fini par entrer au Burkina Faso. Les autorités ont été amenées à prendre des mesures drastiques, parmi lesquelles l’interdiction des rassemblements, le couvre-feu et le confinement. A travers un discours, en date du 19 mars 2020, Mgr Joachim Ouédraogo donne sa lecture de la situation. Loin d’être une malédiction, le covid19 est invite à la reconversion, selon lui.
Le Coronavirus (Covid-19) a progressivement brisé le monde entier en peu de temps. Malgré les avertissements, les gens ont voyagé, ont fait la fête, des réunions, et ne semblaient pas se soucier de la distanciation sociale.