Le Berceau accueille des jeunes

Tous les bénévoles animateurs sont heureux de participer à la découverte de ce géant de la charité qui touche les jeunes, par son grand sens du service des plus pauvres et le fait qu’il n’est pas un religieux qui enferme dans des cases, mais qui donne le goût de la rencontre.

Le Berceau accueille des jeunes

Quels jeunes ?

Chaque année le Berceau reçoit 10.000 personnes durant l’année, et d’avril à juin, elle accueille plus de 800 jeunes. Il y a deux types de passages : ceux d’une journée de 10h à 16h, et ceux pour des sessions de 2 à 5 jours, dans le cadre d’une préparation au sacrement de confirmation ou d’une session « silence et prière » organisée par un groupe ou un mouvement.

Les passages sur une journée concernent des jeunes de 9 à 18 ans d’aumôneries scolaires d’établissements privés ou publics, et de jeunes en catéchèse dans leurs paroisses.

Ceux qui viennent pour la préparation au sacrement de confirmation viennent de secteurs paroissiaux de diocèses de la province ecclésiastique, et de plus loin (Versailles, Carcassonne, …).

Nous recevons aussi la centaine de jeunes du pélé-VTT durant la période estivale juste quelques heures, et quelques équipes d’étudiants du Raid 4L Trophy, rallye voiture de France au Maroc, sponsorisées par la SSVP.

Viennent aussi des jeunes de toute la France avec les prêtres de la Fraternité St Thomas Becket, pour des sessions d’initiation à la vie intérieure et à la prière.

Quel accueil ?

C’est une équipe animatrice de 7 personnes, 4 laïcs, une sœur et deux prêtres, qui assure ce service général d’accueil. Ils présentent ou des témoignages ou des enseignements sur les sacrements, la foi, le credo… etc…

Aux groupes qui passent, plusieurs temps sont proposés :

– la découverte du lieu avec une vidéo accompagnée d’explications sur la Famille Vincentienne ;

– puis la visite de Ranquines, la maison natale. C’est l’occasion de raconter des détails de la vie de saint Vincent, en s’appuyant sur les divers objets qui nous le rappellent : les citations des lettres de saint Vincent, le fauteuil de la famille qui le recevait dans l’internat qu’il avait fondé, et le buste du visage mortuaire,

– enfin la chapelle, où l’on porte l’attention sur la foi comme source de la vie de saint Vincent.

Les groupes reçoivent des feuillets pour noter leurs découvertes.

Après leur temps de restauration, nous leur proposons divers types de jeu pour approfondir la connaissance de St Vincent. Certains sont très mobiles, d’autres plus statiques : du jeu de l’oie aux mots croisés, en passant par l’enquête sur le vol, les traversées pour être au service des plus faibles, la richesse de la vie familiale. Chacun des jeux est constitué de 3 à 5 étapes qui comprennent ou des approches de textes bibliques, ou des lectures d’extraits de saint Vincent, et des défis sportifs (course d’obstacle, labyrinthe, etc.).

Pour chaque groupe qui va de 40 à 300 participants, nous sommes de 2 à 6 animateurs présents, suivant le nombre, pour mieux aider à un déroulement qui permette à tous de vivre ce temps dans les meilleures conditions possibles. La meilleure taille du groupe est la trentaine.

Quelles leçons ?

La rencontre de groupes s’effectue dans une grande simplicité. Le temps de présentation rapide passé pour aider chacun de trouver sa place et être (re)connu ; les adultes présents nous accompagnent, participent, encadrent à travers les différentes activités. Les objectifs définis et le cadre posé, commence un véritable partage de connaissances, de compétences et de plaisir au service de la découverte ou de l’approfondissement de Mr Vincent et de ses œuvres. A la fin de la journée, selon les groupes, le temps consacré à la visite ou aux activités, à l’expérience vécue par les uns ou les autres, le retour ou la synthèse nous renforcent dans le besoin de ces jeunes à entendre le message de Mr Vincent – criant d’actualités – et profondément à l’écoute.

Des témoignages où la parole se libère permettent un retour sur des événements intimes, un temps nécessaire de réflexion sur nos  choix de  vie.

Chaque groupe a ses attentes et chaque visite est différente, enrichissant chacun de ces rencontres multiples dans la sérénité du site.

Tous les bénévoles animateurs sont heureux de participer à la découverte de ce géant de la charité qui touche les jeunes, par son grand sens du service des plus pauvres et le fait qu’il n’est pas un religieux qui enferme dans des cases, mais qui donne le goût de la rencontre. L’évocation de la honte de son père, de ses larmes après sa visite à sa famille, touche beaucoup qui le trouvent accessible.

Certains jeunes ou animateurs vont même laisser quelques mots sur le cahier des prières de Ranquines, confiant à Saint Vincent des personnes en souffrance dans leur voisinage ou même parfois dans leurs familles.

Il nous est demandé d’être inventifs pour redonner confiance aux plus jeunes qui sont objets de railleries dès qu’ils sont reconnus comme croyants. Nous les aidons à découvrir que croire est comme goûter sa musique propre. A l’image des divers styles musicaux : rap, slam, rock, raï face auxquels nous pouvons marquer surprise, mais jamais rejet, car les styles musicaux sont tous également respectables.

Il nous faut aussi nous faire proche des plus grands, confrontés à une existence incertaine, souvent violente et vide de sens, pour leur offrir un espace et une parole vivante et dynamique, accompagnée d’un témoignage de vie heureuse et donnée au service des autres, les aidant ainsi à retrouver confiance dans leur foi hésitante et souvent fragilisée par leur environnement, et à se remettre sur la route pour, avec les autres, faire naitre le monde de demain dont ils rêvent : monde fraternel et solidaire, un monde des relations humaines épanouissantes, à l’image du royaume dont Jésus a dessiné les traits durant son existence terrestre.

L’équipe trop petite pour ce merveilleux service est preneuse de bonnes volontés pour nous aider dans ces temps d’animation, aidant à enrichir les témoignages qui pourront être portés aux jeunes. Intéressé, il faut avoir la foi, connaitre un peu Saint Vincent, aimer l’animation pour contribuer à animer ou juste accompagner ces temps. Si cela vous dit et qu’avez un peu de temps, n’hésitez pas à nous contacter, nous serons heureux de vous compter parmi les bénévoles au service des jeunes.

, Anita Briffeuil ; Elena Cruz CALVO ; Bernard MASSARINI ; Frédéric PELLEFIGUE 🔸

Il nous est demandé d’être inventifs pour redonner confiance aux plus jeunes qui sont objets de railleries dès qu’ils sont reconnus comme croyants. Nous les aidons à découvrir que croire est comme goûter sa musique propre.

Bernard Massarini
POUR DEMANDER DES INFORMATIONS OU CONNAÎTRE DAVANTAGE
VISITEZ NOTRE SITE :

www.ouvre-berceau-st-vincent.cef.fr/

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La formation à l’accompagnement spirituel

L’accompagnement spirituel qui n’a rien à voir avec une direction d’âmes, ou un espace d’orientation ou de conseil. C’est un cheminer à côté d’une sœur ou d’un frère qui souhaite découvrir ou approfondir son chemin avec son Créateur.

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Le Berceau accueille des jeunes

Quels jeunes ?

Chaque année le Berceau reçoit 10.000 personnes durant l’année, et d’avril à juin, elle accueille plus de 800 jeunes. Il y a deux types de passages : ceux d’une journée de 10h à 16h, et ceux pour des sessions de 2 à 5 jours, dans le cadre d’une préparation au sacrement de confirmation ou d’une session « silence et prière » organisée par un groupe ou un mouvement.

Les passages sur une journée concernent des jeunes de 9 à 18 ans d’aumôneries scolaires d’établissements privés ou publics, et de jeunes en catéchèse dans leurs paroisses.

Ceux qui viennent pour la préparation au sacrement de confirmation viennent de secteurs paroissiaux de diocèses de la province ecclésiastique, et de plus loin (Versailles, Carcassonne, …).

Nous recevons aussi la centaine de jeunes du pélé-VTT durant la période estivale juste quelques heures, et quelques équipes d’étudiants du Raid 4L Trophy, rallye voiture de France au Maroc, sponsorisées par la SSVP.

Viennent aussi des jeunes de toute la France avec les prêtres de la Fraternité St Thomas Becket, pour des sessions d’initiation à la vie intérieure et à la prière.

Quel accueil ?

C’est une équipe animatrice de 7 personnes, 4 laïcs, une sœur et deux prêtres, qui assure ce service général d’accueil. Ils présentent ou des témoignages ou des enseignements sur les sacrements, la foi, le credo… etc…

Aux groupes qui passent, plusieurs temps sont proposés :

– la découverte du lieu avec une vidéo accompagnée d’explications sur la Famille Vincentienne ;

– puis la visite de Ranquines, la maison natale. C’est l’occasion de raconter des détails de la vie de saint Vincent, en s’appuyant sur les divers objets qui nous le rappellent : les citations des lettres de saint Vincent, le fauteuil de la famille qui le recevait dans l’internat qu’il avait fondé, et le buste du visage mortuaire,

– enfin la chapelle, où l’on porte l’attention sur la foi comme source de la vie de saint Vincent.

Les groupes reçoivent des feuillets pour noter leurs découvertes.

Après leur temps de restauration, nous leur proposons divers types de jeu pour approfondir la connaissance de St Vincent. Certains sont très mobiles, d’autres plus statiques : du jeu de l’oie aux mots croisés, en passant par l’enquête sur le vol, les traversées pour être au service des plus faibles, la richesse de la vie familiale. Chacun des jeux est constitué de 3 à 5 étapes qui comprennent ou des approches de textes bibliques, ou des lectures d’extraits de saint Vincent, et des défis sportifs (course d’obstacle, labyrinthe, etc.).

Pour chaque groupe qui va de 40 à 300 participants, nous sommes de 2 à 6 animateurs présents, suivant le nombre, pour mieux aider à un déroulement qui permette à tous de vivre ce temps dans les meilleures conditions possibles. La meilleure taille du groupe est la trentaine.

Quelles leçons ?

La rencontre de groupes s’effectue dans une grande simplicité. Le temps de présentation rapide passé pour aider chacun de trouver sa place et être (re)connu ; les adultes présents nous accompagnent, participent, encadrent à travers les différentes activités. Les objectifs définis et le cadre posé, commence un véritable partage de connaissances, de compétences et de plaisir au service de la découverte ou de l’approfondissement de Mr Vincent et de ses œuvres. A la fin de la journée, selon les groupes, le temps consacré à la visite ou aux activités, à l’expérience vécue par les uns ou les autres, le retour ou la synthèse nous renforcent dans le besoin de ces jeunes à entendre le message de Mr Vincent – criant d’actualités – et profondément à l’écoute.

Des témoignages où la parole se libère permettent un retour sur des événements intimes, un temps nécessaire de réflexion sur nos  choix de  vie.

Chaque groupe a ses attentes et chaque visite est différente, enrichissant chacun de ces rencontres multiples dans la sérénité du site.

Tous les bénévoles animateurs sont heureux de participer à la découverte de ce géant de la charité qui touche les jeunes, par son grand sens du service des plus pauvres et le fait qu’il n’est pas un religieux qui enferme dans des cases, mais qui donne le goût de la rencontre. L’évocation de la honte de son père, de ses larmes après sa visite à sa famille, touche beaucoup qui le trouvent accessible.

Certains jeunes ou animateurs vont même laisser quelques mots sur le cahier des prières de Ranquines, confiant à Saint Vincent des personnes en souffrance dans leur voisinage ou même parfois dans leurs familles.

Il nous est demandé d’être inventifs pour redonner confiance aux plus jeunes qui sont objets de railleries dès qu’ils sont reconnus comme croyants. Nous les aidons à découvrir que croire est comme goûter sa musique propre. A l’image des divers styles musicaux : rap, slam, rock, raï face auxquels nous pouvons marquer surprise, mais jamais rejet, car les styles musicaux sont tous également respectables.

Il nous faut aussi nous faire proche des plus grands, confrontés à une existence incertaine, souvent violente et vide de sens, pour leur offrir un espace et une parole vivante et dynamique, accompagnée d’un témoignage de vie heureuse et donnée au service des autres, les aidant ainsi à retrouver confiance dans leur foi hésitante et souvent fragilisée par leur environnement, et à se remettre sur la route pour, avec les autres, faire naitre le monde de demain dont ils rêvent : monde fraternel et solidaire, un monde des relations humaines épanouissantes, à l’image du royaume dont Jésus a dessiné les traits durant son existence terrestre.

L’équipe trop petite pour ce merveilleux service est preneuse de bonnes volontés pour nous aider dans ces temps d’animation, aidant à enrichir les témoignages qui pourront être portés aux jeunes. Intéressé, il faut avoir la foi, connaitre un peu Saint Vincent, aimer l’animation pour contribuer à animer ou juste accompagner ces temps. Si cela vous dit et qu’avez un peu de temps, n’hésitez pas à nous contacter, nous serons heureux de vous compter parmi les bénévoles au service des jeunes.

, Anita Briffeuil ; Elena Cruz CALVO ; Bernard MASSARINI ; Frédéric PELLEFIGUE 🔸

Il nous est demandé d’être inventifs pour redonner confiance aux plus jeunes qui sont objets de railleries dès qu’ils sont reconnus comme croyants. Nous les aidons à découvrir que croire est comme goûter sa musique propre.

Bernard Massarini
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INVITATION COMMENCENT BIENTÔT ! : Lectures des textes vincentiens. Approfondir l’esprit vincentien pour en vivre dans et pour la Mission. Thème 2019 : L’économie

O mon Dieu ! la nécessité nous oblige à avoir de ces biens périssables et à conserver à la Compagnie ce que Notre-Seigneur y a mis ; mais nous devons nous y appliquer comme Dieu même s'applique à produire et à conserver les choses temporelles, pour l'ornement du monde et la nourriture de ses créatures, en sorte qu'il a soin de pourvoir jusqu'à un ciron (ver de bois) ; ce qui n'empêche pas ses opérations intérieures, par lesquelles il engendre son Fils et produit le Saint-Esprit ; il fait celles-ci et n'omet pas les autres...

INVITATION COMMENCENT BIENTÔT ! : Lectures des textes vincentiens. Approfondir l’esprit vincentien pour en vivre dans et pour la Mission. Thème 2019 : L’économie

INFORMATIONS

Invités

  • Les membres de la famille vincentienne, des réseaux vincentiens,
  • quel que soit leur statut (bénévoles, professionnels…),
  • quel que soit leur secteur d’action (action et aide d’urgence, éducation, enseignement, exclusion, précarité, médico-social, sanitaire)
  • les personnes qui souhaitent découvrir l’esprit vincentien.

 

… Pour découvrir comment saint Louise et  saint Vincent

  • font face et aident à faire face à la réalité,
  • aux situations complexes,
  • comment cette découverte est créatrice
  • …et autres…

 

Vincent dit aux prêtres de la mission, le 13 décembre 1658. (Coste XII, 110-111)

« O mon Dieu ! la nécessité nous oblige à avoir de ces biens périssables et à conserver à la Compagnie ce que Notre-Seigneur y a mis ; mais nous devons nous y appliquer comme Dieu même s’applique à produire et à conserver les choses temporelles, pour l’ornement du monde et la nourriture de ses créatures, en sorte qu’il a soin de pourvoir jusqu’à un ciron (ver de bois) ; ce qui n’empêche pas ses opérations intérieures, par lesquelles il engendre son Fils et produit le Saint-Esprit ; il fait celles-ci et n’omet pas les autres

 

… en travaillant sur les les textes.

 

Comment ?

  • « Lire le texte tel qu’il est et tel qu’il nous est donné, en ne négligeant aucun élément (surtout pas ceux qui nous dérangent) car il est porteur de sens (pluriel)….
  • …prendre la totalité du texte à bras le corps et ne pas éliminer ce qui nous gêne… »
  • Toujours enracinés dans un texte biblique,
  • Présentation du thème, du questionnaire et du ou des textes à travailler
  • Réflexion individuelle, travail en groupes
  • Mise en commun, approfondissement et commentaires en grand

 

Informations pratiques

 

Horaires

Début à 9 h puis en fonction du groupe et des impératifs du lieu d’accueil.

La journée se termine vers 17h 30 le premier jour et 16h 30 le deuxième jour.

L’Eucharistie est prévue chaque jour…

 

Lieux et dates

 

LYON :  Mercredi 27  et jeudi 28  mars  2019

8,  avenue du Doyenné – 69005 Lyon – Tél : 04 72 77 80 90 / Métro : Vieux Lyon

Hébergement : quelques places sur site ;  courriel : mbsmlambert.21@yahoo.fr

 

PARIS : Samedi 30 mars et dimanche 31 mars 2019  

67, rue de Sèvres  75006  Paris –  Tél : 01 42 22 33 90

Métro : Sèvres-Babylone

Hébergement : sur site (quelques  places) ;   courriel : accueilalm@gmail.com

 

MARSEILLE : Samedi 6 et dimanche 7 juillet  2019

9, impasse  du  belvédère  13007 – Tél : 04 91 31 52 38

Métro, arrêt «Vieux Port » puis Bus 55,  arrêt « Escalier Notre Dame »

Hébergement : quelques places sur site ;   courriel :   fdlc.marseillenotredame@gmail.com

 

Dax (Le Berceau) : Lundi 26 et mardi 27  août  2019

Centre Vincentien  40990   Le Berceau – Tel : 05 58 55 97 97    Gare -: taxi ou voiture des participants

Hébergement : sur place ;     courriel : reservationgroupes@oeuvreduberceau.fr

 

Frais de session : 50 € en fonction des possibilités, du nombre de participants,

Les tarifs des repas et de l’hébergement sont fonction des lieux

 Sr Michelle MARVAUD, fdlc ; Jean-François DESCLAUX, CM 🔸

O mon Dieu ! la nécessité nous oblige à avoir de ces biens périssables et à conserver à la Compagnie ce que Notre-Seigneur y a mis…

Vincent de Paul
POUR PLUS D’INFORMATION ET FAIRE VOTRE INSCRIPTION.
S’inscrire : au plus tard 10 jours avant la date de la session auprès de

Sr Michelle Marvaud :

mimarvaud@gmail.com

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Actualités

La formation à l’accompagnement spirituel

L’accompagnement spirituel qui n’a rien à voir avec une direction d’âmes, ou un espace d’orientation ou de conseil. C’est un cheminer à côté d’une sœur ou d’un frère qui souhaite découvrir ou approfondir son chemin avec son Créateur.

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Ordination presbytérale de Jean Baptiste GING, cm

En ce dimanche 25 juin, en la cathédrale Saint Jean Baptiste d’Amiens, notre confrère Père Jean Baptiste GNING  est ordonné prêtre pour la Congrégation de la Mission. En même temps, l’Abbé François CHARBONNEL est ordonné pour le diocèse d’Amiens.

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Invités

  • Les membres de la famille vincentienne, des réseaux vincentiens,
  • quel que soit leur statut (bénévoles, professionnels…),
  • quel que soit leur secteur d’action (action et aide d’urgence, éducation, enseignement, exclusion, précarité, médico-social, sanitaire)
  • les personnes qui souhaitent découvrir l’esprit vincentien.

 

… Pour découvrir comment saint Louise et  saint Vincent

  • font face et aident à faire face à la réalité,
  • aux situations complexes,
  • comment cette découverte est créatrice
  • …et autres…

 

Vincent dit aux prêtres de la mission, le 13 décembre 1658. (Coste XII, 110-111)

« O mon Dieu ! la nécessité nous oblige à avoir de ces biens périssables et à conserver à la Compagnie ce que Notre-Seigneur y a mis ; mais nous devons nous y appliquer comme Dieu même s’applique à produire et à conserver les choses temporelles, pour l’ornement du monde et la nourriture de ses créatures, en sorte qu’il a soin de pourvoir jusqu’à un ciron (ver de bois) ; ce qui n’empêche pas ses opérations intérieures, par lesquelles il engendre son Fils et produit le Saint-Esprit ; il fait celles-ci et n’omet pas les autres

 

… en travaillant sur les les textes.

 

Comment ?

  • « Lire le texte tel qu’il est et tel qu’il nous est donné, en ne négligeant aucun élément (surtout pas ceux qui nous dérangent) car il est porteur de sens (pluriel)….
  • …prendre la totalité du texte à bras le corps et ne pas éliminer ce qui nous gêne… »
  • Toujours enracinés dans un texte biblique,
  • Présentation du thème, du questionnaire et du ou des textes à travailler
  • Réflexion individuelle, travail en groupes
  • Mise en commun, approfondissement et commentaires en grand

 

Informations pratiques

 

Horaires

Début à 9 h puis en fonction du groupe et des impératifs du lieu d’accueil.

La journée se termine vers 17h 30 le premier jour et 16h 30 le deuxième jour.

L’Eucharistie est prévue chaque jour…

 

Lieux et dates

 

LYON :  Mercredi 27  et jeudi 28  mars  2019

8,  avenue du Doyenné – 69005 Lyon – Tél : 04 72 77 80 90 / Métro : Vieux Lyon

Hébergement : quelques places sur site ;  courriel : mbsmlambert.21@yahoo.fr

 

PARIS : Samedi 30 mars et dimanche 31 mars 2019  

67, rue de Sèvres  75006  Paris –  Tél : 01 42 22 33 90

Métro : Sèvres-Babylone

Hébergement : sur site (quelques  places) ;   courriel : accueilalm@gmail.com

 

MARSEILLE : Samedi 6 et dimanche 7 juillet  2019

9, impasse  du  belvédère  13007 – Tél : 04 91 31 52 38

Métro, arrêt «Vieux Port » puis Bus 55,  arrêt « Escalier Notre Dame »

Hébergement : quelques places sur site ;   courriel :   fdlc.marseillenotredame@gmail.com

 

Dax (Le Berceau) : Lundi 26 et mardi 27  août  2019

Centre Vincentien  40990   Le Berceau – Tel : 05 58 55 97 97    Gare -: taxi ou voiture des participants

Hébergement : sur place ;     courriel : reservationgroupes@oeuvreduberceau.fr

 

Frais de session : 50 € en fonction des possibilités, du nombre de participants,

Les tarifs des repas et de l’hébergement sont fonction des lieux

 Sr Michelle MARVAUD, fdlc ; Jean-François DESCLAUX, CM 🔸

O mon Dieu ! la nécessité nous oblige à avoir de ces biens périssables et à conserver à la Compagnie ce que Notre-Seigneur y a mis…

Vincent de Paul
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mimarvaud@gmail.com

Dimanche 2 Carême – C (Lc 9,28-36). Méditation

Nous, chrétiens d’aujourd’hui, nous devons impérativement «intérioriser» notre religion si nous voulons raviver notre foi. Il ne suffit pas d’entendre l’Evangile de manière distraite, routinière et monotone, sans aucune envie d’écouter. Il ne suffit pas non plus d’écouter intelligemment, en vue seulement de comprendre.

Dimanche 2 Carême – C (Lc 9,28-36). Méditation

Écouter Jésus

Aujourd’hui, dans l’Evangile, Jésus surprend ses contemporains, et nous aussi. En effet, alors même qu’était loué le magnifique Temple de Jérusalem, il dit qu’il n’en restera pas « pierre sur pierre » (Lc 21, 6). Pourquoi ces paroles envers une institution si sacrée, qui n’était pas seulement un édifice, mais aussi un signe religieux unique, une maison pour Dieu et pour le peuple croyant ? Pourquoi prophétiser que la ferme certitude du peuple de Dieu s’écroulerait ? Pourquoi, à la fin, le Seigneur permet-il que s’écroulent des certitudes, alors que le monde en est toujours davantage privé ?

Cherchons des réponses dans les paroles de Jésus. Il nous dit aujourd’hui que presque tout passera. Presque tout, mais pas tout. En cet avant-dernier dimanche du Temps ordinaire, il explique que ce sont les avant dernières choses qui croulent, non pas les dernières : le Temple, non pas Dieu ; les royaumes et les événements de l’humanité, non pas l’homme. Les choses avant-dernières passent, qui semblent souvent définitives mais ne le sont pas. Il y a des réalités grandioses, comme nos temples, et terrifiantes, comme les tremblements de terre, des signes dans le ciel et des guerres sur la terre (cf. v. 10-11) : elles nous semblent faites pour la une des journaux ; mais le Seigneur les met en deuxième page. En première page reste ce qui ne passera jamais : le Dieu vivant, infiniment plus grand que tous les temples que nous construisons, et l’homme, notre prochain, qui vaut plus que toutes les chroniques du monde. Alors, pour nous aider à recueillir ce qui compte dans la vie, Jésus nous met en garde contre deux tentations.

La première est la tentation de la hâte, du tout de suite. Pour Jésus il ne faut pas courir derrière celui qui dit que la fin arrivera tout de suite, que « le temps est proche » (v. 8). Celui qui sème la panique et qui entretient la peur de l’autre et de l’avenir ne doit donc pas être suivi, car la peur paralyse le cœur et l’esprit. Et cependant, combien de fois nous laissons-nous séduire par la hâte de vouloir savoir tout et tout de suite, par la démangeaison de la curiosité, de la dernière information retentissante et scandaleuse, par les histoires troubles, par les hurlements du plus énervé qui crie le plus fort, ce celui qui dit “maintenant ou jamais”. Mais cette hâte, ce tout et tout de suite, ne vient pas de Dieu. Si nous nous épuisons dans le tout de suite, nous oublions ce qui demeure pour toujours : nous poursuivons les nuages qui passent et perdons de vue le ciel. Attirés par le dernier tapage, nous ne trouvons plus de temps pour Dieu et pour le frère qui vit à côté. Comme cela est vrai aujourd’hui ! Dans la frénésie de courir, de tout conquérir et tout de suite, celui qui reste en arrière gène. Et il est considéré comme un rebut : combien de personnes âgées, d’enfants à naître, de personne handicapées, de pauvres sont considérés comme inutiles. On se dépêche, sans avoir souci que les distances augmentent, que la cupidité d’un petit nombre accroit la pauvreté d’un grand nombre.

Comme antidote à la hâte, Jésus propose aujourd’hui à chacun la persévérance : « C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie » (v. 19). La persévérance, c’est aller de l’avant chaque jour avec le regard fixé sur ce qui ne passe pas : le Seigneur et le prochain. Voilà pourquoi la persévérance est le don de Dieu par lequel tous les autres dons sont conservés (cf. Saint Augustin, De dono perseverantiae, 2, 4). Demandons pour chacun de nous, et pour nous comme Eglise, de persévérer dans le bien, de ne pas perdre de vue ce qui compte.

Il y a un deuxième mensonge dont Jésus veut nous détourner, lorsqu’il dit : « Beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi”. Ne marchez pas derrière eux ! » (v. 8). C’est la tentation du je. De même qu’il ne recherche pas le tout de suite mais le toujours, le chrétien n’est pas non plus un disciple du je, mais du tu. Il ne suit pas les sirènes de ses caprices, mais l’appel de l’amour, la voix de Jésus. Et comment reconnaît-on la voix de Jésus ? “Beaucoup viendront sous mon nom”, dit le Seigneur, mais il ne faut pas les suivre : l’étiquette de “chrétien” ou de “catholique” ne suffit pas pour appartenir à Jésus. Il faut parler la même langue que Jésus, celle de l’amour, la langue du tu. Celui qui parle la langue de Jésus est celui qui ne dit pas je mais qui sort de son je. Et cependant, combien de fois, même pour faire le bien, règne l’hypocrisie du je : je fais le bien mais pour être reconnu comme bon ; je donne, mais pour recevoir à mon tour ; j’aide, mais pour m’attirer l’amitié de cette personne importante. C’est ainsi que parle la langue du je. La Parole de Dieu, en revanche, pousse à une « amour sans hypocrisie » (Rm 12, 9), à donner à celui qui n’a rien à rendre (cf. Lc 14, 14), à servir sans chercher de récompense et de retour (cf. Lc 6, 35). Alors, nous pouvons nous demander : Est-ce que j’aide une personne dont je n’aurai rien à recevoir ? Moi, chrétien, est-ce que j’ai au moins un pauvre pour ami ?

Les pauvres sont précieux aux yeux de Dieu parce qu’ils ne parlent pas la langue du je : ils ne se soutiennent pas par eux-mêmes, par leurs propres forces, ils ont besoin de celui qui les prend par la main. Ils nous rappellent que l’Evangile se vit ainsi, en mendiants qui implorent Dieu. La présence des pauvres nous ramène au climat de l’Evangile, où se trouve les bienheureux et les pauvres en esprit (cf. Mt 5, 3). Alors, plutôt que d’éprouver du désagrément lorsque nous les entendons frapper à nos portes, puissions-nous accueillir leur cri comme un appel à sortir de notre je, à les accueillir avec le même regard d’amour que Dieu a pour eux. Qu’il serait beau que les pauvres occupent dans notre cœur la place qu’ils ont dans le cœur de Dieu ! En étant avec les pauvres, servant les pauvres, apprenons les goûts de Dieu, comprenons ce qui reste et ce qui passe.

Revenons ainsi aux questions du début. Parmi beaucoup de choses avant-dernières, qui passent, le Seigneur veut nous rappeler aujourd’hui celle qui est dernière, qui rester pour toujours. C’est l’amour, car « Dieu est amour » (1Jn 4, 8), et le pauvre qui demande mon amour me conduit droit à lui. Les pauvres nous facilitent l’accès au ciel : c’est pourquoi le sens de la foi du Peuple de Dieu les a vus comme les portiers du ciel. Ils sont dès maintenant notre trésor, le trésor d l’Eglise. Ils nous entrouvrent en effet la richesse qui ne vieillit jamais, celle qui relie la terre et le ciel et pour laquelle il vaut vraiment la peine de vivre : l’amour.