Le Supérieur Général rencontre le Pape François


Le Supérieur Général rencontre le Pape François

à la 88e rencontre des Supérieurs majeurs

Du 23 au 25 novembre, le Supérieur général de la Congrégation de la Mission, a participé à la 88ème Assemblée de l’Union des Supérieurs Généraux qui a eu lieu à Rome. Le thème de la rencontre était « allez et portez du fruit » et tous ont partagé sur le thème « la fécondité de la Prophétie »

Durant l’Assemblée, en plus de la richesse de la rencontres avec d’autres supérieurs généraux, a été abordé le thème de ”la fécondité de la prophétie ad intra et ad extra”, et « les Jeunes et la Vie Consacrée ». Les temps de réflexions étaient dynamisants à la vue des échanges qui ont suivis.

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Mais le moment le plus important a sans aucuns doutes, été la rencontre avec le pape François. Nous avons rencontré un François simple, tout donné, intéressé et avec le désir de partager au-delà d’un évènement officiel, une rencontre entre frères. Lui avait été adressées quelques questions auparavant, auxquelles il a répondu sereinement et dans un climat de confiance entre amis et frères. Nous a profondément surpris qu’il vienne prendre le café avec tous, sans pouvoir le terminer car tous souhaitaient profiter de ce moment pour la photo. Nous vous partageons quelques photos de ce moment.

Bernard Massarini🔸

Invitation à vivre comme SVDP


Invitation à découvrir et vivre

comme saint Vincent-de-Paul

Saint Vincent de Paul (1581-1660) s’est laissé appeler à poursuivre la Mission du Christ, et depuis, d’autres hommes s’engagent comme lui.

Vous avez entre 18 et 35 ans, et vous aimeriez en connaitre davantage ? Nous vous invitons à nous rencontrer, selon vos possibilités. Nous organisons trois week-ends de prières, d’échanges et d’approfondissements.

Du vendredi soir 18h30 au dimanche 14h00 :

  • 4 au 6 novembre 2016
  • 13 au 15 janvier 2017
  • 31 mars au 2 avril 2017

Hommage aux morts anonymes

Hommage

aux morts anonymes

Un hommage a été rendu aux morts de la rue le 12 novembre au cimetière Saint-Pierre. Plusieurs associations qui accompagnent les personnes sans domicile fixe ou en situation de précarité y ont participé.

Pavel avait 49 ans, Philippe, 60 ans, Abdallah, 66 ans, Marcel, 62 ans… Ils sont morts seuls, dans la rue, ou sans famille, ou dans l’anonymat. Leurs noms, avec ceux de onze autres personnes, ont été égrenés, ce samedi matin, par les membres de l’association Marseillais solidaires des morts anonymes, qui a organisé ce temps d’hommage et de recueillement. Une rose apportée par un bénévole à l’énoncé de chaque nom, un chant arménien, un gospel, des textes, des poèmes, un temps de silence Puis les participants, dont Mgr Pontier, se sont dirigés vers les tombes du carré 50 où une fleur et une bougie ont été déposées sur chaque sépulture. Une cérémonie simple, émouvante, pour honorer leur mémoire.

Sans famille, sans proches

« Parmi les quinze personnes que nous avons accompagnées cette année, cinq étaient des SDF vivant à la rue dans des conditions très difficiles d’exclusion, dont une dame de 96 ans, précise le P. Éric Sain-Sevin, responsable de I ‘association. Les personnes sans-abri meurent prématurément, à 49 ans en moyenne, alors que l’espérance de vie en France est de 82 ans. » L’association a aussi accompagné, lors de leur enterrement, des personnes sans famille, sans proches: « Certaines d’entre elles ont été retrouvées quelques jours, voire même quelques semaines plus tard, décédées dans leur appartement. Grâce à un partenariat avec l’Institut médico-légal de l’APHM et les Pompes funèbres municipales, nous sommes avertis lors de leur inhumation. » Au début de la cérémonie, Éric Saint-Sevin racontait que « l’an dernier, nous avions été marqués par l’accompagnement d’une nouveau-née qui avait été inhumée officiellement sous X, et nous avions souhaité lui donner le prénom de Vincente. Samedi dernier, nous avons accompagné un monsieur inhumé sous X, mais qui a été retrouvé dans la rue au mois de septembre 2015, il y a donc plus d’un an ! Ni son identité, ni aucun proche n’ont été retrouvés, personne n’a signalé sa disparition, alors qu’il devait avoir sans doute quelques relations avec le voisinage… »

Une sépulture digne de ce nom

Grâce à l’association, ces morts anonymes ont droit à une sépulture digne de ce nom. « Au Cimetière Saint-Pierre, nous faisons des aménagements sur les tombes des personnes que nous avons accompagnées en y déposant du gazon synthétique et en réalisant une plaque à leur nom. Dans deux autres carrés, où les tombes sont en pleine terre, nous avons demandé la confection de cadres de bois que nous avons remplis de gravier et agrémentés de fleurs. » Ces aménagements, réalisés depuis quatre ans, sont financés par la municipalité. L’association a cependant été affectée par des actes de malveillance: Une dizaine de ces gazons ont été dérobés il y a quelques mois, montrant le manque de respect pour ces personnes qui ont été blessées, cabossées durant leur existence.»

Vivre une relation fraternelle

Éric Saint-Sevin a remercié le Samu social, dont le directeur, René Giancarli, était présent, ainsi que ceux qui œuvrent au quotidien, avec les maraudes, les visites, l’action sociale, pour améliorer les conditions de vie des personnes sans-abri, lutter contre la précarité et combattre la solitude: Secours catholique, Croix-Rouge, Armée du Salut, Équipes Saint-Vincent, Zébédée, SOS Voyageurs, Aumônerie de la Conception… Les bénévoles de l’association s’y investissent aussi. Maurice Rey, adjoint au maire, a souligné l’action de la municipalité pour la création de maisons intergénérationnelles afin de briser l’isolement dont souffre un grand nombre de personnes. lac lendemain, une messe a été célébrée à l’intention de tous les morts anonymes à l’église Saint-Ferréol. Le souhait du P. Saint-Sevin ? « Nous devons rendre hommage aux morts, mais nous occuper aussi des vivants, les aider à sortir de la rue et de la solitude et vivre avec eux une relation fraternelle. »

Asso MSMA Marseillais Solidaires de Morts Anonymes🔸

Nous devons rendre hommage aux morts, mais nous occuper aussi des vivants, les aider à sortir de la rue et de la solitude et vivre avec eux une relation fraternelle

Coordonnées :

Marseillais solidaires des morts anonymes
10 rue d’Austerlitz (6e)
06 67 67 38
marsolmortsanonymes@hotmail.fr

Un Saint au temps des mousquetaires


Vincent en bande dessinée

Entretien avec Jean Dufaux

Un saint au temps des mousquetaires…

Voici le pitch du nouvel album de Jean Dufaux et Martin Jamar (Double Masque, 6 tomes) qui allie polar haletant et grande fresque historique. « Monsieur Vincent », un homme d’action emporté dans les intrigues de son temps, se retrouve au cœur d’une enquête sur un meurtre, une trame entre la Cour du roi et les bas-fonds du Paris du 17ème siècle…

En 1643, saint Vincent de Paul était le père Vincent, un prêtre exceptionnel qui battait le pavé de Paris pour aider les plus démunis. Lorsqu’un de ses protégés, Jérôme, se fait assassiner, il décide alors de mener l’enquête. Ses actes de charité et son ouverture d’esprit lui permettent d’interroger tant les marauds que les grands de ce monde. Avec ce one-shot intitulé Vincent, Dufaux signe un scénario original autour du patron des oeuvres charitables, selon les dessins incroyable d’un Paris du XVIIe de Jamar.

En librairie le 28/10 : http://www.dargaud.com/bd/Vincent

Jean Dufaux🔸