Cinquième « Provinciale » ou Cinquième lettre pascale aux amis confinés

Chers amis, le confinement touche à sa fin. Dans l’incertitude. Dans l’inquiétude. Dans la confusion. Il ne faudrait point que, cédant à un mauvais pli, l’on sacrifie l’humain à la reprise économique ni que la circulation, retrouvant sa fièvre accoutumée, écrase les plus fragiles. Mais d’ailleurs qui sait si le confinement ne reviendra pas ?

 » Le chemin du Fils de Dieu « . Petite homélie pour la fête de Sainte Louise de Marillac. 9 mai

Une femme de la haute bourgeoisie, après une enfance chahutée, est devenue patronne de tous les travailleurs sociaux chrétiens. C’est le chemin parcouru de 1591 à 1960 (je dis bien 1960) par ste Louise de Marillac dont le nom est indissociable de celui de st Vincent de Paul. Monsieur et Mademoiselle ont œuvré ensemble pour rendre féconde la charité de Dieu.

Le Zèle : Petite réflexion d’un confiné (5/6)

« Le zèle, c’est la cinquième maxime (Vertu), qui consiste dans un pur désir de se rendre agréable à Dieu et utile au prochain. Zèle pour étendre l’empire de Dieu, zèle pour procurer le salut du prochain. Y a-t-il rien au monde de plus parfait ? Si l’amour de Dieu est un feu, le zèle en est la flamme ; si l’amour est un soleil, le zèle en est le rayon. Le zèle est ce qui est de plus pur dans l’amour de Dieu ». (Vincent de Paul, Coste X, 559)

Petite visite de notre dévotion à Marie

Mettons-nous quelques instants à la place d’une mère. Celle-ci apprécierait elle d’entendre à longueur de journée son enfant dire qu’il est nul, qu’il n’est pas à la hauteur, qu’il n’est bon à rien etc. ? car ce « pauvres pécheurs » dit principalement nos incapacités à relever le défi de vivre comme Dieu nous le demande. Cette mère ne se désolerait-elle pas de ne voir aucune avancée de l’enfant ? Ne serait-ce pas lui laisser comprendre qu’elle n’est pas une bonne mère puisque nous ne sommes capables de rien ?

A Dieu P. Danjou

L’image, d’une Marianne en pleurs face à un chêne géant déraciné, de Jacques Faizant m’est venu spontanément en mémoire le jour où j’ai reçu la nouvelle que le P. Gonzague Danjou a fait sa Paques. Parce que géant, le P. Danjou l’était sans aucun doute et dans tout le sens du terme ; physiquement, il l’était pour beaucoup d’entre nous les malgaches, qui sont plutôt de taille modeste.

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