3e dimanche de l’Avent (15 décembre 2019). Le Berceau
Frères et Sœurs, Souffrons-nous d’illusion d’optique ? On pourrait se le demander à constater l’acharnement que nous mettons à préférer l’illusion au réel.
Frères et Sœurs, Souffrons-nous d’illusion d’optique ? On pourrait se le demander à constater l’acharnement que nous mettons à préférer l’illusion au réel.
Pendant tout l’Avent, nous entendons parler de la venue du Seigneur et de l’attitude qui convient pour ne pas manquer sa visite. Il me semble que les textes qui sont proposés par la liturgie, durant ces quatre dimanches, nous dictent quatre attitudes : veiller, préparer, espérer, écouter (une par dimanche)…
Des faux prophètes, le monde en crève ! Leur message fascine mais il confond, fait peur et désoriente. Il y a tant de « prophètes de malheur » et nous manquons cruellement des prophètes d’espérance.
Nos lectures d’aujourd’hui nous donnent plusieurs images de rois, alors comment comprenons-nous ce que c’est un roi ? Comment pouvons-nous concevoir notre Seigneur Jésus Christ, comme il est nommé dans le titre de la fête de l’Église qu’on célèbre aujourd’hui, comme un roi, le roi de l’univers ?
Les pauvres sont précieux aux yeux de Dieu parce qu’ils ne parlent pas la langue du je : ils ne se soutiennent pas par eux-mêmes, par leurs propres forces, ils ont besoin de celui qui les prend par la main. Ils nous rappellent que l’Evangile se vit ainsi, en mendiants qui implorent Dieu.