Lettre de Noël

Étrange Noël que celui que nous allons vivre cette année. Noël qui déconcerte nos habitudes, nos envies, nos exigences. Noël surveillé, Noël inquiet, Noël contraint. Plutôt que de le prendre comme une fatalité, tâchons de le prendre comme une aubaine. Au menu de notre réveillon, ce Noël met un plat de « résistance » auquel nous n’étions guère accoutumés et qui, même pour les plus insouciants et les moins lucides, viendra s’ajouter comme un ingrédient à tous les autres : la conscience, à tout le moins le sous-entendu de notre fragilité humaine que vient nous rappeler la pandémie. « Toute chair est du foin et toute sa grâce est comme la fleur des champs. L’herbe se dessèche, la fleur se fane quand le souffle du Seigneur passe sur elle » (Is 40, 6-7)

Message du Pape François pour la célébration de la LIVe Journée Mondiale de la Paix. 1er janvier 2021. « LA CULTURE DU SOIN COMME PARCOURS DE PAIX

Au seuil de la nouvelle année, je souhaite adresser mes salutations les plus respectueuses aux Chefs d’État et de Gouvernement, aux responsables des Organisations internationales, aux leaders spirituels et aux fidèles des différentes religions, aux hommes et aux femmes de bonne volonté. J’adresse à tous mes meilleurs vœux pour que cette année puisse faire progresser l’humanité sur la voie de la fraternité, de la justice et de la paix entre les personnes, les communautés, les peuples et les États.

Homélie du troisième dimanche de l’Avent 2020. Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse – Paris

On entend dire partout : « on a sauvé Noël », « on a réussi à sauver Noël ». Les commerces sont accessibles, on peut acheter des cadeaux, les commerçants peuvent respirer un coup… Nous partageons tous cette joie. Cependant, comme nous ne sommes pas totalement naïfs nous savons que cette joie-là est petite, provisoire, temporelle et circonscrite !

« Cher pape François… », par la rabbin Delphine Horvilleur. Article publié le Publié le 02 décembre 2020, dans le journal L’Obs

Quel meilleur moment que celui que nous vivons pour nous en convaincre ? Jamais nous ne nous étions sentis plus vulnérables. Et qui mieux qu’un pape, que l’on imagine, comme Salomon, bien installé dans un palais, dans une tradition et un dogme immuable, pour nous le rappeler ? Il est un temps pour chaque chose sous le soleil, et le nôtre est à reconnaître le changement.

Homélie. 2è Dimanche de l’Avent – année B Marc 1, 1-8. Chapelle St Vincent de Paul – Paris

Telle est la vocation du prophète Jean : peu importe la soif, la faim et la mort. Quitte à mourir et à mourir seul, Jean se prépare à accueillir Dieu qui vient et qui peut faire surgir, du désert, la vie. La fin de la solitude, l’accomplissement de la promesse et la joie de « l’ami de l’époux » sont imminentes…

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