6e dimanche de Pâques – B. Jn 15, 9-17. Chapelle saint Vincent de Paul – Paris
Imaginons un sondage minute : comment résumer d’une seule phrase la foi des chrétiens ? Souvent la réponse, la nôtre peut-être, est : » aimez-vous les uns les autres « …
Imaginons un sondage minute : comment résumer d’une seule phrase la foi des chrétiens ? Souvent la réponse, la nôtre peut-être, est : » aimez-vous les uns les autres « …
Comment être disciples de Jésus et comment porter beaucoup de fruit ? Comment persévérer dans notre condition de disciples et comment être des disciples féconds de Jésus ? Il est question ici de persévérance et de fécondité.
L’image est simple et d’une grande force expressive. Jésus est la «vraie vigne», pleine de vie; les disciples sont des «sarments» qui vivent de la sève qui leur vient de Jésus; le Père est le «vigneron» qui prend personnellement soin de la vigne pour qu’elle porte des fruits abondants.
Dieu voit le cœur (cf. 1 S 16, 17) et en saint Joseph, il a reconnu un cœur de père, capable de donner et de susciter la vie dans le quotidien. C’est à cela que tendent les vocations : susciter et régénérer des vies chaque jour. Le Seigneur désire modeler des cœurs de pères, des cœurs de mères : des cœurs ouverts, capables de grands élans, généreux dans le don de soi, compatissants en réconfortant les angoisses et fermes pour renforcer les espérances.
La crucifixion est en événement publique. Il y a des témoins qui peuvent raconter ce qui s’est passé. De plus, nous avons les différents récits des évangiles qui nous donnent des précieux détails : les dernières paroles de Jésus sur la croix, le cris vers le père, le coup de lance etc. Par contre la résurrection de Jésus ne peut pas être racontée parce que il n’y a pas eu des témoins.