1 Carême – B (Marc 1,12-15)
L’appel à la conversion évoque presque toujours en nous le souvenir de l’effort exigeant, propre à tout travail de renouvellement et de purification.
L’appel à la conversion évoque presque toujours en nous le souvenir de l’effort exigeant, propre à tout travail de renouvellement et de purification.
En parcourant le chemin du Carême, qui nous conduit vers les célébrations pascales, nous faisons mémoire de Celui qui nous a aimés « devenant obéissant jusqu’à la mort et la mort de la croix » (Ph 2,8). Dans ce temps de conversion, nous renouvelons notre foi, nous puisons « l’eau vive » de l’espérance et nous recevons le cœur ouvert l’amour de Dieu qui fait de nous des frères et des sœurs dans le Christ.
Le bonheur n’est possible que là où nous nous sentons accueillis et acceptés. Là où manque l’accueil, il y a un déficit de vie ; notre être est comme paralysé ; la créativité est atrophiée. C’est pourquoi une «société fermée est une société sans avenir, elle tue l’espérance de vie des marginaux et finit par s’effondrer elle-même» (Jürgen Moltmann).
Après les événements dramatiques de l’année dernière alors que les souffrances causées par les guerres, les catastrophes naturelles et la famine ont été aggravées par la pandémie de COVID-19, notre foi nous pousse à vivre cette nouvelle année 2021 dans l’espérance, même dans les situations qui sont, humainement parlant, désespérées.
Syméon – écrit saint Luc – « attendait la Consolation d’Israël » (Lc 2, 25). Montant au temple, au moment où Marie et Joseph amenaient Jésus, il accueille le Messie dans ses bras. Celui qui reconnaît dans l’Enfant la lumière venue éclairer le peuple est un vieillard qui a attendu avec patience l’accomplissement des promesses du Seigneur. Il a attendu avec patience.