1 Carême – B (Marc 1,12-15)
L’appel à la conversion évoque presque toujours en nous le souvenir de l’effort exigeant, propre à tout travail de renouvellement et de purification.
L’appel à la conversion évoque presque toujours en nous le souvenir de l’effort exigeant, propre à tout travail de renouvellement et de purification.
Le bonheur n’est possible que là où nous nous sentons accueillis et acceptés. Là où manque l’accueil, il y a un déficit de vie ; notre être est comme paralysé ; la créativité est atrophiée. C’est pourquoi une «société fermée est une société sans avenir, elle tue l’espérance de vie des marginaux et finit par s’effondrer elle-même» (Jürgen Moltmann).
Certains d’entre eux sont définitivement enfermés dans un hôpital psychiatrique. D’autres errent dans nos rues.
L’homme actuel s’est largement atrophié pour pouvoir découvrir Dieu. Ce n’est pas qu’il est devenu athée. C’est qu’il s’est rendu «incapable de Dieu».
Le théologien Ladislao Boros dit dans un de ses écrits que l’un des principes cardinaux de la vie chrétienne est que «Dieu recommence toujours». Avec lui, rien n’est définitivement perdu. En Lui, tout est commencement et renouveau.