Confiné

Est-ce un événement ? Sûrement pas ; une banalité, tant il y a adéquation entre une personne âgée et confinée ! Le mariage se célèbre aisément et les deux situations s’ajustent à merveille.

Confiné

Est-ce un événement ? Sûrement pas ; une banalité, tant il y a adéquation entre une personne âgée et confinée ! Le mariage se célèbre aisément et les deux situations s’ajustent à merveille.

Dans les deux confinements, j’ai continué à être ce que j’étais et que je suis :

– adepte de Word, j’ai continué à tapoter du clavier et à rendre service en me faisant plaisir ; j‘ai écrit, composé des homélies lues, travaillé « les Amis de Ranquines », travaillé les fiches vincentiennes nouveau look etc…

– j’ai pu lire (parutions et classiques) plus que de coutume au trot plus qu’au galop ;

– en période estivale, j’ai pesté contre la chaleur et en période hivernale, j’ai trouvé la froidure propice au calfeutrage ;

– j’ai donc alterné le rythme de la marche au gré des humeurs de la météo souvent défavorable. Jour après jour, je suis moins performant et en ces temps de gel, mon compteur de pas marque souvent « zéro » !

Mais …

…J’ai très apprécié que mes chers et jeunes confrères soient « emprisonnés » eux aussi. Ils ont peuplé la maison jour et nuit, inventé des exercices nouveaux : lecture partagée de st Vincent (Coste ligne à ligne et note à note), de Laudato Si’, des Constitutions ; jeux de société ; feux de cheminée…sans oublier les apports substantiels de notre cuisinière faisant des prouesses avec les achats caloriques de nos experts de « chez Leclerc » et des « principes » immuables oules «  S : ‘succulence, sobriété, satiété’ et à la régularité de la composition personnalisée de la communauté en ‘rizomanie’ !

Ensemble, nous avons tenu « un vieux Berceau » vide de tous passagers, suppléant aux défaillances du moment, veillant au grain afin que tout aille au mieux lors de la reprise. Quand et comment ?

Autre merveille : nul n’a enfreint la loi et pour l’heure, chacun a veillé sur chacun, façon plus évangélique de mettre en musique le célèbre « prenez soin de vous » !

Quant à moi, j’habite désormais au rez-de-chaussée, n’ayant plus d’escalier à monter …Ouf !

J’ai le plaisir de vous partager mon expérience pendant ce confinement

Ce confinement me permet de faire attention à la nature, d’écouter mon corps et tous ceux qui m’entourent. Cette nouvelle ambiance a fait écho dans ma vie spirituelle, communautaire et pastorale.

J’ai le plaisir de vous partager mon expérience pendant ce confinement

Le confinement m’a fait découvrir pour beaucoup de chose dans la vie. Il change notre manière de faire,  de vivre et même notre manière de penser. Avec ce confinement, on dirait que le monde s’arrête de respirer et le silence envahit les bruits qui nous habitent. Toute était tranquille ici au Berceau sauf les chants des différents oiseaux qui résonnaient et retentissaient dans tout le Parc. Ce confinement me permet de faire attention à la nature, d’écouter mon corps et tous ceux qui m’entourent. Cette nouvelle ambiance a fait écho dans  ma vie spirituelle, communautaire et pastorale. Je souligne quelques traits qui m’ont marqué pendant ce confinement sur la vie de prière, vie communautaire et notre mission ici au Berceau et mon expérience personnelle.  

  • Vie de prière : la prière est fondamentale dans notre vie. C’est par la prière que nous pouvons vivre en présence de Dieu. A cause de ce confinement, nous avions assez de temps personnel pour prier. Comme il est tranquille, les oiseaux regagnent les vieilles chaines du Berceau. Les chants des oiseaux me permettent de plonger dans ma prière de méditation. Le confinement ne change pas nos rythmes de prière en communauté mais cela a changé le mode sur lequel je connecte avec Dieu. J’ai besoin de prier en pleine nature tranquille. C’est une expérience nouvelle que je découvre pendant ce confinement. Avant le confinement, quand je prie dehors j’aimais réciter les chapelets en marchant. Mais pendant le confinement j’ai découvert qu’il est agréable de prier Dieu en méditant sa création.  
  • Vie de communauté : En générale, le confinement ne change rien à notre rythme journalier. Mais comme nous n’avons pas accès à la plupart de nos activités habituels, nous nous mettions d’accord de lire ensemble une fois par semaine la Constitution, le Coste est de deux fois par semaines et Fratelli tutti est une fois par semaine. Ces lectures sont suivies des discussions et de partages. Tous cela renforcent notre communauté, et nous permettent aussi de se retrouver régulièrement.
  • Expérience pastorale et personnelle : notre mission au berceau est repartie en trois axes principaux : « l’accueil des pèlerins et visiteurs du site du Berceau de Saint Vincent de Paul ; l’animation du centre spirituel pour des propositions locales, en lien avec le diocèse d’Aire et de Dax, et pour des propositions nationales voire internationales, en lien avec les différentes instances de l’Eglise et de la Famille Vincentienne ; et la recherche sur Saint Vincent de Paul et sa spiritualité. » (cf. lettre du Visiteur de Toulouse du 21 octobre 2015). Avec ce confinement tout est en suspendu. En outre, l’évêque du diocèse m’a nommé comme aumônier de l’EPHAD du Berceau, mais je n’ai pas le droit d’y aller avec ces mesures de barrière qu’on doit respecter. Par conséquent, je me consacre de faire le jardin. Cette activité me permet de s’étendre un peu et une manière aussi pour notre communauté de vivre l’encyclique du pape François sur le « laudato si » que nous travaillons avec des groupes des personnes de l’extérieures qui sont intéressées.  Ce confinement me permet aussi de  connaitre nos voisins. Je pense que grâce au confinement notre relation avec les voisins s’améliore.

Témoignage sur la manière dont j’ai vécu les deux confinements (personnel, communautaire, spirituel, pastoral…)

Sur le plan pastoral, comme il n’y avait pas de Messes dans les églises, mais seulement à la TV, je demandais au Saint Esprit, de me faire rencontrer lors des courses et sur le marché, des paroissiens à qui je pourrais proposer la communion. La prière fut bien exaucée, car je pus alors convenir avec plusieurs d’un rendez-vous pour finalement leur proposer de « Faire leurs Pâques », comme l’on disait jadis.

Témoignage sur la manière dont j’ai vécu les deux confinements (personnel, communautaire, spirituel, pastoral…)

Pour le 1er confinement qui se présentait plus rigoureux que le second, nous venions de fêter, avec mes frères et sœurs,  les 87 ans de notre Mère en Bretagne le 14 Mars. Me trouvant sur place, j’ai par conséquent, de concert avec P. Vincent, vécu ce 1er confinement avec ma mère qui se retrouvait isolée à Pleine-Fougères. Mes autres frères et sœurs, en effet, ne pouvant guère se déplacer, c’est donc naturellement moi qui suis resté auprès d’elle. Cela m’a permis de redécouvrir ma propre mère sous un jour nouveau et d’échanger avec elle plus en profondeur que d’habitude … J’étais aussi heureux de lui faire les courses et de lui venir en aide de diverses manières. Nous avons partagé nos espérances et avons prié ensemble en célébrant l’Eucharistie quotidiennement. Nous nous sommes également bien réjouis en regardant les films de Louis de Funès dont un prêtre Suisse nous avait rapporté lors d’une mission en Belgique récente le témoignage chrétien de cet acteur « porteur de joie et de vérité », qui considérait Jésus-Christ comme le « radieux compagnon de ses jours »…

Sur le plan pastoral, comme il n’y avait pas de Messes dans les églises, mais seulement à la TV, je demandais au Saint Esprit, de me faire rencontrer lors des courses et sur le marché, des paroissiens à qui je pourrais proposer la communion. La prière fut bien exaucée, car je pus alors convenir avec plusieurs d’un rendez-vous pour finalement leur proposer de « Faire leurs Pâques », comme l’on disait jadis. Cela fut l’occasion de me rendre compte combien la plupart des paroissiens participant régulièrement à la Messe Dominicale ne s’était pas confessés depuis des lustres. En visitant également d’autres personnes isolées ou en souffrances, j’ai pu aussi leur proposer la même expérience de « confessions générales ave la communion ».  Ce fut donc des occasions de renouer avec des paroissiens rencontrés dans mon enfance et ma jeunesse. Les échanges avec eux m’ont fait mieux prendre la mesure alarmante de la déchristianisation, notamment au niveau de la catéchèse devenue quasi-absente sur l’ensemble du canton. Soit 11 clochers…

Par ailleurs, la Providence m’ayant conduit à me mettre à l’internet à partir de mon tel portable depuis Janvier 2020, j’ai pu à distance réaliser avec des agents pastoraux compétents en la matière, des vidéos sur youtube pour accompagner des chants comme celui de « Saint Martin, couvre-nous de ton manteau » ; « Dieu premier servi » avec Jeanne d’Arc ou encore « Avec Jésus sur la Croix » pour les fans de Johnny… etc Vous pourrez les trouver avec des échantillons des Psautiers en cours et les auditionner sur : « Chœurs de Saint Michel de Pleine-Fougères ».

J’ai été aussi amené à répondre à une journaliste radio à des questions posées à des prêtres. Je me souviens avoir moi-même, dans cet interview posé la question : « Comment se fait-il que l’on puisse recevoir le pain du corps des mains de la boulangère et qu’il nous soit interdit de recevoir celui de l’âme, Pain vivant descendu du Ciel, des mains du prêtre ? »

Le temps d’arriver au second confinement a permis de faire évoluer ce genre de questions dans les débats…

Ce fut donc en Octobre-Novembre… Dans cette période, j’ai pu missionner en circulant un peu plus aisément moyennant les papiers adéquats. Et donc, de la Dordogne à la Belgique en passant par l’ouest, le centre et la région parisienne. Devant l’inconvénient de devoir se retrouver en nombre restreint, sans pouvoir se regrouper nombreux dans les églises. Nous avons été conduits à proposer dans des maisons ou petites chapelles, des journées avec le matin : Sainte Messe et enseignement ; et l’après-midi : Adoration et confessions. Sans négliger le repas fraternel avec échanges et questions  partagées. Bref, en quelque sorte : la Mission à domicile. J’avais déjà expérimenté à l’île de la Réunion ce type de Mission où le matin autour d’un malade était regroupés les proches de la famille et du quartier…

J’ai pu aussi dans ce second confinement avancer plus que d’habitude dans la confection des CD sur les Psaumes et Cantiques liturgique en lien avec l’aval de l’AELF. Six des vingt Psautiers en projet sont ainsi déjà réalisés et à disposition pour ceux qui souhaiterait les connaître et faire connaître. Sur cinq d’entre eux, l’ordinaire d’une Messe a pu être ajouté. Je continue de les faire connaitre dans le cadre de Retraites Biblique ou autres veillées aux thèmes très divers, puisque toute notre humanité se trouve de fait portée dans ces prières inspirées par l’Esprit Saint. Je mesure mieux, en ayant reçu la grâce de les composer sur 7 ans, combien ces prières furent et sont celles du Christ-Jésus, de Marie, Joseph, des Saints et Anges de toute l’Eglise du Ciel et de la terre… Ce petit partage est pour moi l’occasion de vous en faire part. Avis donc, non aux amateurs, mais aux auditeurs ! (Cf youtube lien ci-dessus pour des extraits…).

Avec le Père Bernardo, musicien lui-même, et à Château-L’Évêque où Saint Vincent fut ordonné prêtre le 23 Sept 1600, nous partageons la joie avec nos Sœurs de chanter telle ou telle de ces Messes et Psaumes proposés. Je compte mettre prochainement sur youtube : « J’avancerai jusqu’à l’Autel de Dieu, vers Dieu qui est toute ma Joie !  (Ps 42) »

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Témoignage pour 2020. Confinement, comment cela à été vécu… du coté de chez moi à Roubaix ?

Pendant cette période, j'ai proposé au niveau du Conseil départemental de la Société Saint-Vincent-de-Paul du Nord, un projet de spiritualité Vincentienne sans prétention de tout révolutionner, en espérant que le conseil d'administration serait intéressé, par ce projet, pour redonner un dynamisme nouveau pour la spiritualité, pour et à partir des membres de la société Saint-Vincent-de-Paul, pour et à partir des personnes accompagnées

Témoignage pour 2020. Confinement, comment cela à été vécu… du coté de chez moi à Roubaix ?

1e Confinement

L’annonce

L’annonce de la date du début du confinement du 17 mars 2020 m’est tombée dessus comme une douche froide, entre inquiétudes, questionnements (comment on va s’en sortir ? Comment cela va se passer ? Où cela va nous amener ?), surtout quand le Président Macron nous a dit par son annonce faite à la TV que nous étions en état de guerre, car à ce moment-là nous étions en état de guerre contre un virus donc un assiégeant invisible et qui faisait des ravages. À ce moment-là, j’avais plus de crainte pour la santé de ma famille, de mes proches et des personnes que je côtoie que de la mienne, néanmoins je prenais mes précautions au niveau sanitaire.

Sachant qu’à Roubaix le respect des gestes sanitaires, était loin d’être respecté car dans certains quartiers de Roubaix, la vie continuait comme si de rien n’était. Et le virus continuait à se propager malheureusement.
 
Au niveau familial

À ce moment-là du début du confinement oui, j’ai dû rassurer Aurélie mon épouse ainsi que mes enfants Axel et Faustine, que tout allait bien se passer et qu’ensemble nous allions trouver des solutions pour passer une bonne période dont nous ne savions pas encore la durée, de 55 jours.

Pendant ce temps de confinement il y avait les devoirs envoyés par l’école pour mes enfants, nous les faisions le matin et l’après-midi nous faisions ensemble les ateliers jardin, car nous avions la chance d’avoir un jardin et une belle météo pendant ce temps de confinement, par rapport à des familles avec leurs enfants en situation de précarité qui vivaient à plusieurs dans de minuscules logements parfois insalubres. C’est pour cela, évidemment que je rendais grâce au Seigneur pour cette météo ensoleillée.

Une fois par semaine maximum, et des fois même, je réussissais jusqu’à 15 jours sans aller au magasin et j’y allais seul chercher les courses alimentaires essentielles, afin de ne pas prendre de risques pour le reste de la famille.
Au niveau ambiance familiale tout se passait bien, mes enfants ont tous les matins fait leurs devoirs comme j’ai dit, il y a quelques lignes en arrière. Mais au bout d’un certain moment forcément Axel et Faustine souhaitaient revenir à l’école car cela leur manquait (leurs copains de classes) mais en même temps ils voulaient rester avec leur papa et maman car forcément ce n’était pas la même production de cours qu’à l’école ; en bref ils trouvaient que c’était plus cool à la maison, mais en même temps, il fallait rendre les devoirs par mail en temps et en heure aux enseignants de leurs classes.

Au niveau ecclésial et pastoral

Ça a été un arrêt subitement total, plus de messes de semaine, plus de messes le week-end pour les paroissiens plus de caté pour les enfants. Néanmoins je continuais à vivre la messe eucharistique grâce à des célébrations avec le Curé de Croix en façon messe privée. Aurélie ainsi qu’Axel recevaient la communion grâce à une custode que j’emportais lors des différentes messes. Aurélie, Axel ainsi que Faustine suivaient la messe à la télé grâce à l’émission Le Jour du Seigneur ou bien KTO.

Au niveau des célébrations de baptêmes, de mariages et de funérailles, cela s’est subitement arrêté sauf pour les célébrations de funérailles qui ont continuées avec une façon différente, seul curés, prêtres et diacres pouvaient célébrer les funérailles avec simplement l’organiste comme accompagnement musical. L’assemblée ne pouvait pas dépasser 15 personnes, et bien sûr cela a mis de la tension et de l’incompréhension au niveau de certaines familles en deuils et aussi au niveau de certains laïcs qui s’occupaient normalement des célébrations de funérailles.

J’ai pu célébrer pendant ce premier confinement 16 funérailles dont 9 Covid et M. le curé le reste des autres célébrations. Le plus jeune défunt était âgé de 44 ans et le plus âgé de 92 ans.

Au niveau des célébrations de baptêmes et de mariages, ont été reportées fin 2020 et aussi durant 2021.

Au niveau du service du prochain. « La diaconie »

Il y avait environ entre 40 et 50 personnes qui venaient chaque semaine me demander des colis alimentaires au lieu où j’habite. Bien sûr pour ceux qui pouvaient se déplacer et pour ceux qui ne le pouvaient pas, je leur apportais des colis alimentaires devant leur porte de maison mais malheureusement, je ne pouvais pas entrer chez eux, comme d’habitude pour discuter des joies et de leurs peines ensemble assises autour d’une table.

J’ai remarqué chez certaines personnes un manque d’espérance et une perte de motivation à s’en sortir, car certaines personnes me disaient pourquoi se casser la tête à vouloir s’en sortir, sachant que tout est perdu d’avance à cause de cette pandémie.

Pendant cette période, j’ai proposé au niveau du Conseil départemental de la Société Saint-Vincent-de-Paul du Nord, un projet de spiritualité Vincentienne sans prétention de tout révolutionner, en espérant que le conseil d’administration serait intéressé, par ce projet, pour redonner un dynamisme nouveau pour la spiritualité, pour et à partir des membres de la société Saint-Vincent-de-Paul, pour et à partir des personnes accompagnées. On verra la suite si cela intéresse, avec la grâce de Dieu

Entre deux confinements

L’entre deux confinements était un moment, de soulagement mêlé à la crainte du retour du virus sachant qu’il était toujours présent et en même temps une joie de revoir ses proches. Mais les personnes que je rencontrais, étaient quand même sur la réserve surtout les personnes âgées qui ne voulaient pas ressortir de chez elles, par peur d’être malades. Quand nous avons pu revivre les célébrations eucharistiques en mode distanciation, avec des aménagements spécifiques (fatigues et prise de têtes par les curés et ceux qui les assistent pour le mettre en œuvre). Et cependant le nombre de personnes assistant au niveau de la messe avaient quand même baissé très fortement. Nous étions comme si on sortait de l’hôpital et qu’on était en période de convalescence, abasourdis, fatigués. 

J’ai pu quand même partir en vacances en famille pendant plusieurs semaines dans les Ardennes belges dans un chalet au milieu de la nature, entre visite de site naturels, balades vélos, visites de grottes, temps de prières à notre Dame de Beauraing, apéros et barbecues, cela a été un moment très reposant et enrichissant en famille.
Pendant cette période d’entre 2 confinements, j’ai eu la grande joie de célébrer en la chapelle St Vincent de Paul

de Paris, mon affiliation à la spiritualité Vincentienne de la Congrégation de la Mission, le 18 octobre, une célébration qui devait se faire à la base  le 18 avril, malheureusement pendant cette première période de confinement.
 

2ème confinement

Au niveau familial

La deuxième période de confinement est tombée le 30 octobre, le jour de l’anniversaire de mon fils Axel, nous avions réservé un petit restaurant pour fêter ses 10 ans et pleins d’activités durant cette journée. Et cela a été annulé à cause du début du 2e confinement. Nous avons été très tristes surtout pour Axel qui attendait ce moment depuis un certain temps. Donc, nous nous sommes adaptés en ayant l’idée d’aller au supermarché pour faire un festin à la maison. Pour cette deuxième période, les enfants ont dû porter un masque toute la journée à l’école, et cela n’a pas été facile, car il était plus fatigué, et c’était une autre façon de s’organiser. Les clubs de sports comme le foot où la danse, où mes enfants sont inscrits étaient toujours fermés. Ainsi que le conservatoire de musique et l’harmonie communale où Axel va faire du cornet et moi de la trompette était fermés.

J’ai remarqué que le deuxième confinement était un peu plus léger au niveau restriction. Et donc je n’ai pas trouvé que les personnes se sentaient réconfinées, car la vie continuait comme si de rien n’était. Sauf au niveau ecclésial avec un nouveau bouleversement pour l’organisation.

Au niveau ecclésial et pastoral

Encore des baptêmes et des mariages qui ont dû être reportés pour la deuxième voire la troisième fois par peur du virus et des salles de réceptions familiales fermées.

Des célébrations de funérailles en nombre limité dans l’assemblée. Et des personnes blasées de tous ces directives sanitaires. La fatigue était présente, les réunions par visio-conférence s’enchaînaient. À ce moment-là nous commencions à être sur le chemin de l’Avent et de la préparation de Noël, mais le cœur n’y était pas chez les paroissiens, on ne sentait pas le dynamisme de Noël comme chaque année, c’était une période différente des autres années, un peu dans le brouillard et l’inquiétude mais en même temps une joie de se rencontrer, toujours avec distance, avec une liturgie un peu bancale.

J’ai pu célébrer la fête de Noël alors dans l’école de mes enfants avec des règles sanitaires très strict et les enfants de l’école, ont pu expliquer leurs démarches et leurs projets solidaires de Noël. Pour les plus pauvres, ils avaient ramené plein de choses comme des produits pour bébés ainsi que des denrées non périssables pour aider les familles en précarité dans cette période de Noël. C’était vraiment très beau comme moments de célébrations, de solidarités et de fraternité.

Au niveau du service de notre prochain « la diaconie ».

Le nombre de personnes à servir au niveau des colis alimentaire n’a pas cessé d’augmenter. Maintenant je rencontrais des personnes qui me disaient qu’à l’origine qu’ils n’avaient pas de problèmes financiers, alimentaire, et que maintenant à cause cette nouvelle période de confinement cela les as mis complètement sur la paille. J’étais à ce moment- là avec un nombre de 50 à 60 personnes par semaine, pour les colis alimentaires. Heureusement suite à un appel que j’avais fait sur le site de la paroisse, du doyenné, des réseaux sociaux, nous avons la chance que des personnes de la paroisse et des habitants du quartier venaient me donner des dons alimentaires, vestimentaire et autres. Car au niveau de la banque alimentaire, l’organisme qui nous donne des palettes de denrées non périssables, ce n’était pas toujours facile, à cause des heures d’ouverture aléatoires pendant ces périodes de problèmes sanitaires et des cas de « covids » déclarés à la banque alimentaire et au sein des membres de la société St Vincent ayant pour beaucoup atteint une certaine sagesse pour ne pas dire un âge très avancé. Rendons grâce au Seigneur, car pas un membre de la société st Vincent de Paul du Nord est décédés, néanmoins quelques membres malades mais sans grande gravité

Dans le cadre de la société Saint-Vincent-de-Paul, je suis content car le projet spiritualité que j’ai proposé au conseil d’administration commence à prendre forme et des actions seront prises durant 2021. Néanmoins le projet de créer des groupes de jeunesse Mariale Vincentienne est toujours à l’arrêt, malheureusement. Mais je persévère et je remets cela dans la prière au Seigneur.

Pour conclure, j’espère que 2021 sera meilleur que 2020

Que Notre Seigneur Jésus Christ et sa Sainte Mère, la Vierge Marie, qu’ils nous bénissent et nous accompagnent sur le chemin de 2021 !

À toutes vos familles, vos amis et à vos proches, je souhaite une très bonne année en espérant que leurs objectifs seront atteints avec amour et Paix. Et surtout en pleine santé.

En cette nouvelle année, que Dieu puisse répondre à toutes vos prières et que Dieu soit toujours présent dans votre vie. Bonne et Sainte année 2021!

En union de prières vincentienne