Lumière sur Wuhan
Wuhan n’est pas inconnu pour la chrétienté. En effet, nous y vénérons la mémoire de deux Lazaristes qui ont été martyrisés au XIXᵉ siècle, saint François-Régis Clet en 1820 et saint Jean-Gabriel Perboyre en 1840.
Wuhan n’est pas inconnu pour la chrétienté. En effet, nous y vénérons la mémoire de deux Lazaristes qui ont été martyrisés au XIXᵉ siècle, saint François-Régis Clet en 1820 et saint Jean-Gabriel Perboyre en 1840.
Chers frères et sœurs, nous connaissons bien la parabole du semeur. Elle ouvre en Saint Matthieu tout un discours qui aura pour forme cette manière particulière de raconter pour transmettre un message. Jésus utilise ainsi des moments de la vie quotidienne connues par tous – ici le geste du semeur, si prégnant dans une société agricole – exemples qui parfois sont devenus si éloignés de la vie quotidienne de nos sociétés contemporaines citadines et automatisées.
Je dois avouer que ces jours ci j’ai « des bleus au cœur » quand je vois la tournure des événements autour de la question du racisme. J’en serai presque arrivé à en « broyer du noir », sans vouloir en venir aux poings avec personne.
Si le changement que COVID-19 nous a apporté est réduit à la « grande nouveauté » du travail virtuel, alors nous aurons échoué à traverser ce désert, parce qu’il n’y aura pas de terre promise, mais seulement un événement de plus dans la même culture d’aventures et de divertissement, friands de nouvelles expériences, mais sans possibilité de conversion.
Au fil des semaines et des mois, alors que la pandémie diminue dans certains pays, mais dans d’autres continue de croître, où la douleur et la souffrance dans le monde sont si présentes, nous voulons rester en première ligne, en totale harmonie avec notre charisme, en étant inventif et voir quoi d’autre peut être fait en faveur de nos frères et sœurs.