A Châtillon-sur-Chalaronne, la Société Goroni honore Monsieur Vincent
Par un Colloque co-organisé par l’Université de Lyon
C’est la société historique de l’Ain (fondation d’un prêtre diocésain ayant profité d’une mise à l’écart pour approfondir sa passion pour la recherche en fondant une société d’histoire qui aujourd’hui porte son nom) qui, en collaboration avec l’Université catholique de Lyon, nous offre trois jours de colloque avec 25 intervenants, professeurs des Universités de Tours, Lyon et Saint-Etienne et Paris IV, des Universités catholique de Lyon et de Paris, ainsi que des Filles de la Charité, des pères Lazaristes, des équipières de Saint Vincent, directeur de Centre de Santé vincentiens [1]. Près de 70 personnes dont une cadre de santé d’une maison de personne âgées, un étudiant en théologie de la communauté du chemin neuf, une éducatrice petite enfance en discernement, quelques prêtres du diocèse, lazaristes, filles de la charité, sœurs de l’Union chrétienne se retrouvent dans la salle de cinéma de la petite ville de Châtillon que la mairie a prêté pour l’occasion.
En ré-visitant la place de la charité dans la culture chrétienne et après nous être penchés sur l’apport vincentien, l’objectif est de trouver une façon de vivre aujourd’hui cet héritage, au cœur des pauvretés contemporaines.
Le premier jour offre deux temps : la matinée nous plonge tout d’abord dans l’histoire de la charité qui palpite de tant de visages au cours des siècles, nous rappelant qu’elle s’inscrit entre social et théologie, dans une longue tradition de présence aux pauvretés au cours de l’histoire que l’on peut graver en quatre insistances : lien constant charité prière, capacité d’adaptation, universalité des réponses, espace de dialogue inter-religieux. Un autre conférencier nous montre que c’est la voie biblique de Dieu à ses envoyés qu’il choisit, pour qu’ils sortent ses créatures bien-aimées de situations difficiles. Une histoire qu’il parfait en Jésus envoyant son Fils pour que sa vigne produise du fruit : mission qu’il nous confie. Parcourant l’histoire, c’est sur le visage de Martin, que nous nous arrêtons : en partageant son vêtement, il nous renvoie au Christ dénudé pour que nous revêtions Dieu. Ceci nous fera nous pencher sur la charité de Saint Vincent, expression de l’amour trinitaire qui déborde sur les humains.
L’après-midi nous montre comment évolue au cours de l’histoire, la prise en charge de la charité par l’Eglise. , Augustin a été le témoin de la grâce et s’est évertué à mettre en œuvre, dans une société inégalitaire, des espaces correctifs (hospices pour étrangers, couvent accueillants des pauvres), il ira jusqu’à proposer aux autorités l’établissement de l’équivalent d’un « défenseur des pauvres » prenant une bonne partie de son temps pour juger afin de rétablir les droits des plus fragiles.
Nous voyons ensuite comment l’évêque de Lyon après une visite canonique de la paroisse de Châtillon, et fait prêcher une mission par le père Bourgoin futur oratorien, va d’une part demander à Bérulle de lui redonner ce grand prédicateur et intimer à François de Sales d’enfermer les visitandines qui n’avaient comme clôture que leur amour de Jésus pour les pauvres. Ne pouvant confier le père Bourgoin, Bérulle envoie Vincent qui, par inspiration de l’Esprit-Saint, a l’intuition d’une charité organisée, sur demande de Mme de Gondy. A sa mort, elle lègue une partie de ses biens pour fonder l’oratoire à Châtillon !
Progressivement après le XIIe, nous voyons que l’Eglise spécialise ses services d’aide aux pauvres suivant qu’ils touchent les questions de santé, d’éducation ou d’économie. On entend aussi un délégué du tiers-état écrivain faire état du délabrement moral des personnes, de la perte de confiance dans les institutions et même en l’Eglise qui ne remplit plus son rôle d’intercession.
On assiste à la naissance d’un ordre de laïques pour le service des pauvres avec l’œuvre hospitalière des hospices de Beaune ; des femmes qui pratiquent les conseils évangéliques sans faire de vœux et ne sont pas tenues aux offices de l’Eglise mais servent les pauvres de toutes leurs énergies ; elles font de nombreuses fondations jusqu’au XIXème. C’est dans ce contexte qu’arrive Monsieur Vincent.
A 18h dans la salle de réception de l’Hôtel-Dieu où Monsieur Vincent a signé le règlement de la première charité, Monsieur le maire donne rendez-vous aux congressistes pour un verre de l’amitié. A 20h30, c’est dans l’église que le père Petitclerc nous réunit pour échanger sur le droit à l’éducation dans le monde de la pauvreté. A son habitude, il nous invite à renouveler notre regard posant notre attention sur les liens entre Vincent de Paul et Don Bosco tous deux disciples de François de Sales, maître de douceur, comme clef d’une vraie rencontre avec les personnes et spécialement les pauvres. Dans un monde en mutation où éduquer semble difficile il nous faut consacrer nos énergies pour aider à faire disparaitre ou pour le moins à réduire les violences, en relevant les défis de l’éducation, celui du « vivre ensemble » (car si liberté et égalité sont des droits, la fraternité est un devoir auquel il faut éduquer), retrouvant la distinction entre respect et tolérance, pour une saine action pédagogique. Il confie enfin le défi de la spiritualité pour que chacun en s’expérimentant comme un être mortel, se sente inviter à laisser une trace. Car seules demeurent les qualités d’une relation. Tout cela pour aider nos jeunes, éclatés entre divers univers d’adultes, celui de leur famille, celui de leurs ainés et celui de leur professeurs, à s’unifier pour devenir plus humains.
Le 27 septembre s’ouvre par plusieurs approches qui nous rappellent la nouveauté de Monsieur Vincent qui créé à Châtillon une confrérie non plus de piété, mais une confrérie de service de la charité. Une organisation nouvelle qui prévoit que les membres se soutiennent et se stimulent dans la prière. Une association qui accueille de jeunes dames pieuses, des personnes de la bourgeoisie ou de la noblesse et des veuves qui, par la qualité de leurs relations, seront signes de l’amour de Dieu. Dès le début, elles vont employer des personnes qui seront garde-malades. Le règlement est précis et exigeant alliant service corporel délicat et profondeur de spiritualité, pour accompagner les personnes accueillies. Ce sont avec des femmes que Vincent met en route cette nouvelle aventure qu’il va diffuser à son retour de Châtillon, sur les terres des Gondi et sur Paris faisant appel à de multiples femmes, influentes, riches et douées de talents. Ces dernières vont même le pousser à créer une charité du grand Hôtel-Dieu de Paris, devenant un des piliers de l’œuvre vincentienne. Elles vont être chevilles ouvrières de l’aide aux enfants trouvés, au réfugiés et victimes de guerre, et même des personnes âgées….Il reconnaitra le génie de ces femmes véritables « sentinelles de l’invisible » comme les avait baptisées le saint pape Jean-Paul II. Elles sont invitées à devenir les Marie des Cana de l’humanité.
Ce sont cependant les « garde-malades » de Châtillon qui vont inspirer à Saint Vincent les filles de la charité. Il a confié les charités à Louise de Marillac. Il appelle Marguerite Naseau, cette fille des champs rencontrée lors d’une mission sur les terres des Gondi, qui s’est organisée avec ses amies, pour enseigner les filles des champs et à venir aider la confrérie de st Nicolas-des-Champs. C’est ainsi qu’il approfondit l’intuition de créer, ce qui allait devenir les Filles de la charité. Nous le voyons, mission et charité sont pour Vincent, l’expression du même amour de Dieu contemplé et partagé.
L’après-midi du 27, est réservé au parcours vincentien : église, Hôtel-Dieu et maison st Vincent avant de nos retrouver à 17h à l’église. Des participants sont venus nombreux, écouter le cardinal Sarah nous parler de la charité dans la mission de l’Eglise. C’est la charge de Cor Unum qu’il exerça 4 ans qui l’a conduit sur les routes des pauvres porter la solidarité pour vivre ce visage de l’Eglise. Il nous rappelle qu’en 2010, le texte ‘intima naturae ecclesiae’ a redit que la pauvre, avant d’être un terme socio-politique est un lieu théologique où le croyant rencontre Jésus.
Les pauvres sont le trésor de l’Eglise et l’évêque, pasteur de la charité, exprime une de ses trois charges en veillant à ce que ce service soit bien accompli par son Eglise. Il rend grâce pour les témoins de ce don au cours de l’histoire de l’Eglise. Les vincentiens par le spécifique de la visite à domicile, portent l’attention matérielle et le réconfort spirituel s’inscrivant dans la grande tradition de l’Evangile qui guérit et sauve.
A 18 h, après le chapelet, ce sont trente prêtres qui entourent l’évêque et le cardinal, et une dizaine de chevaliers du Saint-Sépulcre, et plusieurs servants de messe. L’église est pleine à souhait, pour célébrer saint Vincent. Le Cardinal nous invite à rester fidèles à l’intuition de l’alliance du service de l’âme et du corps que saint Vincent a mis en œuvre dans la visite à domicile, garantie de la connaissance des pauvre, qui ne l’oublions pas, sont le visage de Jésus.
Le dernier jour s’ouvre en nous rappelant que c’est souvent le hasard des évènements qui sauvent de l’oubli des charismes : st Martin tombé dans l’oubli, renaitra par le désir de la reine d’Autriche Anne-Elizabeth faisant édifier une ville épiscopale dans le village natal du saint et, par la suite, grâce à un laïc qui, après une partie de sa vie passée dans les îles, va se mettre en recherche pour retrouver la sépulture de saint Martin, ce qui aboutira à l’exhumation de sa tombe et conduira à la construction de la cathédrale actuelle de Tours.
Puis, un historien nous rappelle que la société se construisant dans des courants de pensées éloignées de l’Eglise ; l’étude des dossiers de canonisation de cette époque comme Jérôme-Emilien et Vincent de Paul, révèlent avec force, la veine sociale dans laquelle s’inscrit Monsieur Vincent. Jérôme-Emilien voit son dossier chargé de miraculeux et de spiritualité remarquable ; alors que pour St Vincent, une liste de faits rapportés, pourraient servir à établir un traité de charité : éducation des jeunes enfants, secours d’urgence aux victimes de guerre, amélioration de vie des personnes âgées, aide aux religieuses, à l’éducation des jeunes filles et jeunes hommes, formation des prêtres, missions paroissiales, etc… Cela révèle le portrait d’un homme correspondant au modèle utilitariste de l’humain que l’on construit avec la religion des Lumières. On nous redit ensuite l’original des sœurs de la charité que saint Vinent n’appellera « sœurs » que sur le tard, préférant le titre de « filles de la charité », correspondant davantage à la mission qu’elles ont et à la place à laquelle l’Eglise les intègre dans ses dispositifs de charité.
Nous est ensuite rapidement brossé le grand courant du catholicisme social du XIXème : à l’époque de l’industrialisation, il marque profondément la pensée chrétienne qui cherche à reconnaitre l’ouvrier non comme outil de production mais partenaire des richesses produites. Il doit donc pouvoir profiter des richesses produites (créations caisses d’assurance maladie, de caisse retraite, début de la recherche du repos hebdomadaire).
Vient au cœur de ces grandes dynamiques naissantes le travail de sœur Rosalie : une femme au cœur de feu qui incarne Vincent dans les faubourgs pauvres de Paris. Elle met en œuvre le génie éducatif de Vincent qui avait saisi que l’éducation est clef du progrès car elle offre au pauvre, d’accéder à la connaissance et aux qualifications qui vont lui permettre une vraie insertion dans la nouvelle société qui naît.
Puis nous est montré comme ce sont des relations d’intimité entre les premiers conférenciers qui conduiront Frédéric Ozanam à suivre Mr Le Prévost, fondateur par la suite, des religieux de saint Vincent, et faisant de ce dernier, le patron de la conférence de charité lancée par les jeunes étudiants.
Nous est alors rappelé que c’est dans son histoire, que Monsieur Vincent écoutant les appels qui lui viennent de ceux qui l’entourent sera transformé de l’intérieur ; entraînant dans son expérience de Dieu vécue dans la rencontre transformatrice des pauvres touchés par la grâce, faisant ainsi que s’associent à lui prêtres, laïques et sœurs, s’engageant avec lui dans cette voie de plénitude ….
Les paroles qui achèvent cette rencontre dévoilent la continuité de cette merveilleuse découverte mise en œuvre dans le social l’éducatif et la santé qui est encore aujourd’hui, source de renouvellement intérieur et de joie pour celles et ceux qui entrent en contact avec cette dynamique.
Bernard MASSARINI, CM 🔸
Programme complet de la rencontre
MARDI 26 SEPTEMBRE 2017
09h00 : Ouverture du colloque par la Société Nouvelle Gorini.
Conférence inaugurale 09h30 : Jean-Dominique Durand, professeur émérite d’Histoire Contemporaine, Univ. de Lyon: Pour une histoire de la Charité. Les fondements bibliques et historiques
10h00 : Michaël Gaborieau, prêtre, doctorant en théologie biblique, Univ. de Fribourg: L’ancrage biblique d’une compréhension de la charité comme une mission.
10h30 : Bruno Judic, professeur d’Histoire du Moyen Âge, Univ. de Tours: La Charité de saint Martin : le récit de Sulpice Sévère et ses avatars iconographiques.
11h00 : Jean-François Desclaux, prêtre de la Congrégation de la Mission: La Trinité, source de la Charité dans les écrits de saint Vincent de Paul.
11h30 : échanges et pause Les institutions de Charité jusqu’au début des temps modernes: accueillir et soigner les pauvres
14h00 : Paul Mattei, professeur émérite de Langue et Littérature latines, Univ. de Lyon, conseiller scientifique de la coll. « Sources chrétiennes»: L’action caritative de l’Eglise en Afrique au temps de saint Augustin. Pratique et théorie.
14h30 : Hervé Chopin, professeur d’Histoire, doctorant, Univ. de Lyon: La charité dans le monde canonial dans l’ancien diocèse de Lyon
15h00 : Jean-Pierre Gutton, professeur émérite d’Histoire Moderne, Univ. de Lyon: Les hôpitaux en France sous l’Ancien Régime : assistance, répression, médicalisation.
15h45 : Jean-Pierre Gerfaud, docteur en Linguistique et en Sciences de l’Éducation, ancien maître de conférences à l’Université Catholique de Lyon : Bernardin Uchard, député du Tiers-Etat (1615) : Les lamentations d’un pauvre laboureur qui a peur de la guerre; supplication à la régente.
16h15 : Vincent Richard, prêtre, curé de Nuits-Saint-Georges (diocèse de Dijon): La charité hospitalière à Châtillon-sur-Chalaronne. La mission de la Congrégation des Sœurs de sainte Marthe. 16h45 : échanges et pause 18h00 : réception par M. le maire de Châtillon à l’ancien Hôtel-Dieu.
CONFERENCE PUBLIQUE à 20H30 à L’EGLISE DE CHATILLON-SUR-CHALARONNE: Jean-Marie Petit-Clerc, prêtre, polytechnicien, éducateur spécialisé, Défis de l’éducation dans le monde de la pauvreté.
MERCREDI 27 SEPTEMBRE 2017 De nouveaux enjeux: la charité comme une mission
09h30 : Dominique Blot, curé de la paroisse de Châtillon-sur-Chalaronne: Les enjeux pastoraux du diocèse de Lyon au XVII ° siècle. L’intuition de Mgr de Marquemont, archevêque de Lyon.
10h00 : Élise Bortheirie, Fille de la Charité : Dynamique spirituelle et missionnaire de la Charte des Servantes de la Charité.
10h30 : Marie-Joëlle Guillaume, agrégée de Lettres Classiques, journaliste, écrivain: Le charisme de la femme au cœur des fondations de charité de saint Vincent de Paul.
11h00 : Bernard Koch, prêtre de la congrégation de la Mission: Charité : pédagogie missionnaire et autorités politiques.
11h30 : Matthieu Brejon de Lavergnée, maître de conférences d’Histoire Contemporaine à l’Univ. de Paris-Sorbonne: Des confréries de Dames aux Filles de la Charité. L’invention châtillonnaise
12h00 : échanges et pause
14h 30 : Visite guidée des lieux vincentiens à Châtillon-sur-Chalaronne (2h00)
17H00 : CONFERENCE PUBLIQUE A L’EGLISE DE CHATILLON-SUR-CHALARONNE: S.E. le Cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation du Culte Divin : Les enjeux contemporains de l’exercice de la charité dans le monde.
18h00 : Messe de la St Vincent de Paul, présidée par Mgr Robert Sarah.
JEUDI 28 SEPTEMBRE 2017
09h00 : Roberto Gomez, missionnaire Lazariste, Institut Catholique de Paris : Saint Vincent, un Mystique de la Charité : action et contemplation.
09h30 : Laurent Saatième SOMDA, Faculté de Droit Canonique, Institut Catholique de Paris : La mission des Dames de la Charité dans le droit de l’Église.
10h00 : Philippe Castagnetti, maître de conférences d’Histoire Moderne, Université de Saint-Étienne : Construire un « saint de la charité » au XVIIIe siècle. L’amour du prochain dans les Positiones de virtutibus de Vincent de Paul et Jérôme Émilien. L’apostolat de la Charité : un défi à la modernité?
10h45 : Christian Sorrel, professeur d’Histoire Contemporaine, Univ. de Lyon: Charité, philanthropie et action sociale: le XIXe siècle en débats.
11h15 : Daniel Moulinet, prêtre, professeur d’Histoire de l’Église, Université Catholique de Lyon: Catholicisme et question sociale.
11h45 : Guy Avanzini, professeur émérite de Sciences de l’Éducation, Univ. de Lyon : L’Education comme un acte de charité, selon saint Vincent de Paul.
12h15 : échanges et pause
14h00 : Dominique Robin, professeur émérite d’Histoire Moderne: L’influence de Sœur Rosalie Rendu dans l’inspiration vincentienne de Frédéric Ozanam et des pionniers de la Société de Saint-Vincent-de-Paul.
14h30 : Bernard Barbiche, professeur honoraire à l’École nationale des chartes: La naissance de la vocation vincentienne de Frédéric Ozanam à partir de sa correspondance. Comment l’action de saint Vincent de Paul peut-elle motiver les acteurs sociaux?
15h00 : Patrick Subreville, membre de la Société d’Emulation de l’Ain: Anne-Marie Javouhey, femme d’Evangile, libératrice des esclaves noirs. Éducation et liberté.
15h30 : Jacques Dupoyet, président de l’association Alfa 3 A: De la charité à l’action sociale. 16h00 : Bruno Judic, professeur d’Histoire du Moyen-Âge, Université de Tours: Charité et philanthropie autour de la figure martinienne.
16h30 : Monique Javouhey, Fille de la Charité: Le rôle de l’Église pour sensibiliser les organismes internationaux comme l’O.N.U. aux pauvres.
17h00 : Laurence de la Brosse, présidente de l’A.I.C., Association Internationale des Charités: 1617-2017 : le coup de génie des Charités, l’originalité toujours actuelle de la première fondation de Saint Vincent.
17h30 : échanges et pause 17h45 : Christian Sorrel, professeur d’Histoire Contemporaine, Univ. de Lyon: Conclusion du colloque
Monsieur Vincent écoutant les appels qui lui viennent de ceux qui l’entourent sera transformé de l’intérieur ; entraînant dans son expérience de Dieu vécue dans la rencontre transformatrice des pauvres touchés par la grâce, faisant ainsi que s’associent à lui prêtres, laïques et sœurs, s’engageant avec lui dans cette voie de plénitude ….
Note du Redacteur :
(1) Le rédacteur s’excuse pour n’avoir pas mis les noms des conférenciers et n’avoir cité qu’une part de présentations, mais la publication des actes du colloque palliera à ce manque.
Il vous laisse cependant le programme complet de la rencontre afin que vous ayez une vue d’ensemble de l’évènement de qualité proposé par la société d’histoire de l’Ain.
SOCIÉTÉ NOUVELLE GORONI (pour en savoir plus) :
http://catholique-belley-ars.cef.fr/blog/category/mouvements-et-services-diocesains/mouvement-362/