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Notre confrère Raymond de BARRAU, CM. a rejoint la Maison du Père
A tous les confrères de la Province : Nous apprenons le décès de notre confrère Raymond de BARRAU à l’hôpital de Dax, où il a été admis suite à un accident cérébral.
Il est né le 21 juillet 1934 à Salmiech en Aveyron.
Fils d’Emmanuel et de Marie Jacqueline NIEL.
Il a fait ses études secondaires à Rodez et à Toulouse.
Entré dans la Congrégation, grâce à M. Coudron, le 21 septembre 1952 à Paris A prononcé ses vœux le 27 septembre 1957 à Paris.
Ordonné diacre le 4 octobre 1959 à Paris ; il reçut l’ordination sacerdotale le 29 juin 1960 à Paris.
Il est nommé le 8 juillet 1960 à la communauté de Mas Thibert dans le secteur de Port St Louis du Rhône.
En 1963, il est placé à la paroisse de st Louis des Français à Lisbonne.
En 1968, il est nommé à Paris pour des études catéchétiques.
En 1970, il est nommé dans l’équipe diocésaine de Catéchèse régionale au service des enfants et des jeunes handicapés, en difficultés, en résidence à Bordeaux.
En 1972, il est nommé au Hillon qui s’ouvre, et il travaille à l’aumônerie des enfants handicapés de l’École du Berceau, au moment de la mutation de l’établissement.
En 1978, il est nommé à Bordeaux.
En 1989, il est nommé Directeur des Filles de la Charité de la province de Toulouse.
En 1997, il est nommé Administrateur de 3 paroisses et aumônier du service régional des Soins Palliatifs et d’accompagnement de fin de vie sur Toulouse.
Il est diplômé inter-universitaire de Soins Palliatifs.
En 2009, il est nommé comme aumônier de la Maison de Retraite au Berceau ainsi que de la maison de santé de Buglose et de la clinique psychiatrique « Maylis ».
Service qu’il fut heureux d’accomplir jusqu’à son accident vasculaire cérébral le 14 avril dernier.
La célébration de ses funérailles aura lieu le MERCREDI 9 mai à 15h dans la Chapelle du Berceau, Jour où nous fêterons Ste Louise de Marillac ;
que cette grande collaboratrice de notre Fondateur auprès des enfants et jeunes démunis, soit à ses côtés et son avocate auprès du Seigneur.
L’inhumation se fera dans le cimetière de St Vincent de Paul. Nous sommes en communion étroite avec sa famille et prions pour lui et tous ceux qu’il a accompagnés humainement et spirituellement, avec patience et beaucoup d’amour.
Demeurons unis dans ce départ et fraternels dans nos liens
A DIEU, RAYMOND !
Tu nous as quittés sur la pointe des pieds, selon tes habitudes, discret, à l’écart, au fond du jardin.
Suite à un AVC et trois semaines d’hospitalisation, le 4 mai, tu t’es envolé après de fols espoirs de retour à la santé. Nous t’avons visité, veillé, priant, silencieux, cœurs suppliants et confiants en la reconnaissance divine de ce que tu fis à la manière évangélique. Les tiens sont venus et revenus, espérant et pleins de foi. Mais !…
Et ce fut le 9 que nous avons célébré ta vie donnée. Mgr Nicolas Souchu, évêque d’Aire et Dax préside la célébration ; ton ami de toujours, Mgr Pierre Molères témoigne de sa fidélité et du travail passé des années 70-80 ! Tes confrères du Hillon et de Périgueux et des prêtres diocésains dacquois forment une belle couronne sacerdotale. Beaucoup d’amis sont là. La chapelle rayonne du temps pascal : les mots sont ajustés ; on dépose sur ton cercueil la lumière et la croix des vœux ; les Pères Christian Labourse et Paul Dung y rangent ton aube et ton étole, comme on rentre les outils, le soir venu. Les témoignages de notre Evêque, du Père Christian Mauvais, Provincial, de ton frère André et du Père Frédéric Pellefigue tissent une tapisserie-souvenir discrète que tu aurais aimé puisque tu avais quêté la retenue. Lectures, prière universelle sont assurées par ta famille. Le Seigneur s’offre lui-même avec l’offrande achevée de ta vie. Après les derniers gestes liturgiques, nous te raccompagnons sur le seuil de la chapelle, en implorant Marie qui, dans la nuit du tombeau, croit d’une absolue confiance, l’implorant de marcher, « la première en chemin », sur nos routes humaines « qui sont chemins vers Dieu », alors que le petit carillon sonne à la volée et que le dernier rayon de soleil vient lécher ta dernière place communautaire. Tout un symbole … Quelques doigts chassent une coulée intempestive sur le bord de nos yeux : c’est l’heure de la séparation.
Après un ultime hommage au milieu de tous les présents du cimetière de st Vincent, ton corps est déposé « dans l’attente du Jour nouveau » et ta famille nous invite tous à venir prendre un petit temps, pour nous restaurer et continuer à faire mémoire de ta fraternité et de ton exemple dans le service.
Merci Raymond ! Que Dieu prenne bien soin de toi et toi, de nous.