MISEVI Liban se déplace en Égypte !

MISEVI Liban se déplace en Égypte !

Mission populaire

Après les premiers contacts en 2012 et en 2015 avec l’ancien évêque de Minia Mgr. Ibrahim Ishak (actuel patriarche des coptes catholiques), avec le responsable du groupe des laïcs égyptiens : « Saint Thomas d’Aquin », et avec la bénédiction de l’actuel évêque de Minia Mgr.

Boutros Fahim, s’est réalisé, du 18 au 24 juillet dernier, le premier Camp missionnaire de MISEVI Liban hors du propre pays. Sept jeunes libanais, accompagnés de l’assistant spirituel national de MISEVI, P. Charbel Khoury CM., d’un deuxième prêtre lazariste, de deux Filles de la Charité égyptiennes, et de plus de vingt jeunes égyptiens du groupe de Saint Thomas d’Aquin, se sont dédiés au service, à l’animation,  et à l’accompagnement du peuple chrétien de village de Abouan, dans le diocèse de Minia, à majorité musulmane, mais avec une forte présence des coptes orthodoxe et catholiques.

Les trois jours antécédents au Camp se sont consacrés à la préparation immédiate, ténue dans la cathédral de Minia. Dans le Camp les activités faites du groupe missionnaire ont compris entre autre : Animation récréative pour les enfants et les adolescents, ateliers de travail, catéchèses et veillées de prière, visites des familles à domicile. A conclusion du Camp, l’évêque Mgr. Boutros Fahim, a voulu présider personnellement l’Eucharistie solennelle de clôture. La population a répondue avec enthousiasme et participation aux initiatives proposées par le groupe missionnaire.  Les conditions de vie des coptes catholiques ne sont pas faciles : Minorité catholique d’une minorité chrétienne, ils souffrent de discriminations quand ne pas encore persécutions. Malgré cela, leur foi est bien vivante et solide et leur témoignage est courageux.

L’expérience missionnaire en Egypte et le contact avec une réalité ainsi différente de celle habituelle ont touché fortement les membres de MISEVI Liban, et ils les ont confirmés dans le désir d’être toujours « Eglise en sortie », selon ce que recommande le Pape François.  C’est pour cela on est déjà en train de penser à un second Camp en Egypte, à se tenir l’année prochaine.

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Quelques pensées d’une jeune participante au Camp missionnaire peuvent donner une idée de ce qu’on a vécue en cette semaine :

En faisant connaissance des femmes et des enfants j’ai remarqué leur besoin d’intérêt, de tendresse, de quelque chose de nouveau… puisqu’ils vivaient cette routine à n’en plus finir. Les enfants étaient comme surpris à la vision d’une personne qui aime les enfants, qui leur sourit, qui répond à leurs questions, qui leur montre de l’affection !

Aimes-tu les enfants comme l’a fait Jésus-Christ ? »  M’avais dit une fille du village qui a, à peu près, 8 ans le tout premier jour de notre arrivée. Cette comparaison avec Jésus-Christ m’a personnellement changée, chamboulée catégoriquement. Ça m’a incitée à donner le maximum de moi-même pour juste pouvoir dessiner un simple sourire sur leur visage. Je ne peux guère décrire le bonheur que j’ai ressenti au moment où ils chantaient tous ensembles quelques chansons apprises, dansaient et sautillaient avec leur large sourire sur leur visage ! C’était vraiment magnifique. En tant que Libanaise et à ma seconde mission je peux témoigner que l’Egypte a soif. L’eau de Nile peut certainement lui assurer de quoi boire, de quoi arroser, de quoi se baigner. Mais par contre la soif de la Parole, de la liberté, de la sécurité ne peut être rassasiée que par Jésus-Christ, présent en eux, et en chacun de nous.

Jésus-Christ qui s’est montré pleinement durant cette mission. Jésus-Christ qui nous a pris comme ses outils afin de rassasier les villageois d’Abouan. L’Egypte a soif, le Liban a soif et chacun de nous a soif.

Christy Khoury, 15 ans

En faisant connaissance des femmes et des enfants j’ai remarqué leur besoin d’intérêt, de tendresse, de quelque chose de nouveau

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