Samedi matin, le temps ensoleillé nous fait apprécier la luminosité de notre nouveau “Marché solidaire”. Il est hébergé dans les espaces autrefois utilisés par les frères de la Mission. L’équipe de bénévoles se relaie pour accueillir et pour servir à un espace restauration. Dimanche, les célébrants de la Rue du Bac et le frère à la chapelle de la Rue de Sèvres permettront le passage de nombreux fidèles.

Le marché solidaire de l’Association Bienheureux Perboyre

Cette année, le service provincial des missions a choisi d’étendre le marché solidaire d’une demi-journée, passant à deux journées complètes les 22 et 23 mars 2025. 

Samedi matin, le temps ensoleillé nous fait apprécier la luminosité de notre nouveau “Marché solidaire”. Il est hébergé dans les espaces autrefois utilisés par les frères de la Mission. L’équipe de bénévoles se relaie pour accueillir et pour servir à un espace restauration. 

Dimanche, les célébrants de la Rue du Bac et le frère à la chapelle de la Rue de Sèvres permettront le passage de nombreux fidèles. 

A 15h, dans l’espace Génin, le P Christian Panduka, un lazariste Tanzanien, vient nous présenter la mission vincentienne en Tanzanie. Il nous rappelle qu’elle est née sous le patronage de l’Inde dans le sud du pays, à Minga en 1996. En 2001, elle est passée sous la responsabilité de la Curie, comme mission internationale en 2001, puis est devenue région en 2006. 

Dans un pays deux fois la superficie de la France, la Congrégation de la Mission est présente dans 7 diocèses, elle dessert 9 paroisses de 10.000 à 30.000 habitants, dont plusieurs ont de multiples clochers. Grâce aux aides d’ONG, elle gère 4 écoles secondaires qui accueillent 3500 élèves.  Elle accompagne aussi la santé de quelques 2000 personnes. 

Elle compte 70 étudiants en philosophie et théologie et 70 novices, ce qui  laisse entrevoir un avenir dynamique pour la province. N’étant en mesure de ne recevoir que 30 des étudiants, elle construit actuellement une maison capable de les accueillir tous. 

De nombreux évêques demandent de nouvelles fondations dans leurs Églises. Ils travaillent avec la famille vincentienne, eux-mêmes ayant emboîté le pas de la Société Saint Vincent de Paul présente depuis longtemps. Ils sont 8 congrégations religieuses et associations qui constituent la famille vincentienne tanzanienne. 

Répondant aux questions il nous explique que les bonnes relations entre les traditions spirituelles du pays peuvent se comprendre par la coexistence dans les villes des diverses religions. Ils n’ont pas constitués de quartiers spécifiques. Tout jeune tanzanien, dans son parcours de l’enseignement public, fera ses cycles de formation, primaire, secondaire et supérieur, dans diverses régions du pays. Ceci habitue chaque citoyen à aimer les différences de son pays. 

Christian nous signale qu’il y a de nombreux mariages inter-religieux. L’Eglise catholique l’accepte si le parent de l’autre tradition signe un contrat civil d’acceptation du baptême de leurs enfants. Il nous fait remarquer que la religion a encore une place importante dans la société, chaque séance parlementaire commençant par un temps de prière des élus. C’est certainement cette politique qui, alliant place importante de la religion et acceptation des différentes traditions, permet au pays de ne pas connaître de tensions entre les traditions spirituelles et religieuses différentes. 

Tous les participants sont rentrés chez eux contents des rencontres faites. Nous avons apprécié la générosité du Bon Marché et des commerçants du quartier qui ont offert de nombreux produits pour soutenir notre initiative, ainsi que des fidèles de la chapelle qui ont offert de nombreux objets. Une visiteuse nous a même proposé, pour l’an prochain, des objets en vitraux composés par sa fille qui pourraient être mis en vente au rayon art religieux pour aider nos activités. Quelques visiteurs nous ont dit qu’ils nous réservent encore des dons pour notre prochaine opération. 

L’équipe des bénévoles du service des missions

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