Vous avez pu, durant ce temps de l’Avent, vous nourrir et nourrir vos partages communautaires de la lettre du P. Général sur la Providence. Aidons-nous, comme il nous le demande, à vivre « l’abandon total entre les mains de Jésus, la confiance totale dans le projet de Jésus...
P. Christian Mauvais, cm
Lettre du Visiteur pour le temps de l’Avent 2019
« Il est venu déjà, le Seigneur que nous attendons ; nous en faisons mémoire dans l’attente. Il vient, le Seigneur que nous attendons, nous l’espérons dans la joie…. L’Avent, comme temps liturgique, est un temps particulier de redécouverte du sens de l’existence chrétienne, sens donné par l’avènement du Seigneur dès aujourd’hui, qui donne souffle et fait vivre ». (Marie-Dominique Trébuchet, Direct. IER)
‘La Grâce et la Paix de Notre Seigneur Jésus Christ, soient toujours avec nous’ !
Vous avez pu, durant ce temps de l’Avent, vous nourrir et nourrir vos partages communautaires de la lettre du P. Général sur la Providence. Aidons-nous, comme il nous le demande, à vivre
« l’abandon total entre les mains de Jésus, la confiance totale dans le projet de Jésus et la confiance totale en la Providence nous aident à découvrir ou à redécouvrir la beauté́, le positif et le sens de chaque événement », non pas comme une démission mais pour un renouvellement de notre don à la mission. N’est-ce pas aussi ce que nous dit l’Incarnation de Jésus, qui s’en remet en confiance entre nos mains pour que nous le portions aux autres, pour qu’il éclaire notre marche et donne sens à tout évènement ?
N’avons-nous pas besoin de comprendre les évènements qui marquent le monde, la société, l’Eglise et de découvrir, ou d’accueillir ce qu’ils construisent de nouveau, de quelle vie ils sont porteurs ! ils ne peuvent nous laisser indifférents ; ça nous questionnent sur la foi qui nous anime, l’espérance qui nous fait croire que la création dans sa totalité marche vers sa résurrection.
Dans ce long cheminement, il nous faut vivre cette descente en nous-mêmes, dans nos entrailles pour y retrouver la Parole faite chair qui fait toutes choses nouvelles ; à l’image de ce qu’écrivait Platon : « Avant de songer à réformer le monde, à faire des révolutions, à méditer de nouvelles constitutions, à établir un ordre nouveau, descendez dans votre cœur, faites-y régner l’ordre, l’harmonie, la paix. Ensuite seulement cherchez autour de vous des âmes qui vous ressemblent et passer à l’action.»
La patience devient nécessaire pour décrypter les signes, les évènements et les comprendre ; pour nous convertir dans nos profondeurs.
Elle est, comme le note S. Tesson, « … une vertu. Suprême, la plus élégante et la plus oubliée. Elle aidait à aimer le monde avant de prétendre à le transformer. La patience était la révérence de l’homme à ce qui était donné…. Attendre était une prière. Quelque chose venait. Et si rien ne venait, c’était que nous n’avions pas su regarder ». (La Panthère des neiges’)
« Plus nous nous mettons entre les mains de Jésus, plus nous sommes en mesure de lire les évènements quotidiens, les rencontres et les lieux comme des moyens à travers lesquels Jésus nous parle. … Nous placer entre les mains de Jésus et lui faire pleinement confiance nous aide à laisser la Providence agir en nous dans toutes les circonstances de la vie. Le fait de nous « abandonner » entre les mains de Jésus dans toutes les situations change notre regard. Nous reconnaîtrons les évènements comme « le moment favorable » ; faire confiance totale en la Providence nous aident à découvrir ou à redécouvrir la beauté, le positif et le sens de chaque événement. » (P. Tomaz MAVRIČ, lettre de l’Avent 2019)
Joyeuses fêtes de Noël à chacun
Et bonne entrée dans l’année 2020