HISTOIRE DES FILLES DE LA CHARITÉ
Vol I : Histoire des Filles de la Charité XVIIe – XVIIIe siècle.
Vol II : « Le Temps des Cornettes ». Histoire des Filles de la Charité XIXe – XXe siècle
Matthieu Brejon de Lavergnée
Il n’existait encore aucune synthèse digne de ce nom sur l’une des congrégations féminines les plus importantes par le nombre et l’extension : à leur apogée dans les années 1960, les Filles de la Charité étaient 45 000 ; elles sont encore présentes aujourd’hui dans une centaine de pays. Ce volume se présente comme le premier d’une histoire qui fera l’objet d’un second tome couvrant la période contemporaine depuis la Révolution. Il concerne la France et accessoirement la Pologne, seul pays dans lequel la congrégation a essaimé avant le XIXe s. Cette étude fouillée fera référence pour longtemps, écrite dans un style limpide, appuyée sur une exploitation rigoureuse des archives ; elle est munie d’une solide bibliographie, d’un index et de notes abondantes, éclairée par de nombreuses cartes et par la publication de documents significatifs en annexe de chaque chapitre. Connu pour ses travaux sur la Société Saint-Vincent-de-Paul et le catholicisme social au XIXe s., l’auteur se montre parfaitement à l’aise dans la période moderne.
Vol I : Histoire des Filles de la Charité (XVIIe-XVIIIe siècles)
Les Filles de la Charité sont aujourd’hui la principale congrégation féminine hospitalière et enseignante avec vingt mille sœurs dans près de cent pays. Des clairs-obscurs de la photographie des années 1950 aux jubilatoires cornettes au vent des 2 CV de Louis de Funès, de la piété chatoyante des deux millions de fidèles qui défilent chaque année dans la chapelle de la médaille miraculeuse rue du Bac aux iconoclastes défilés de mode qui réinventent leur coiffe, qui ne connaît les célèbres sœurs de Saint-Vincent-de-Paul ?
Leur histoire n’a pourtant jamais été écrite. L’ouverture des archives privées de la Compagnie, croisées avec les archives publiques, a enfin permis d’y remédier.
Fruit d’un travail de plusieurs années, ce premier volume court de la fondation par Vincent de Paul et Louise de Marillac d’une confrérie de bonnes filles au service des pauvres, nourrie par la spiritualité de l’imitation de Jésus-Christ propre à l’« École française », à la suppression des sœurs par la Révolution. Au croisement de l’histoire des femmes et de l’histoire religieuse, cette étude montre combien les Filles de la Charité contribuent à la reconnaissance d’un statut inédit et ambigu dans la société post-tridentine : ni religieuses ni mariées, mais « séculières ». Assurément, la Compagnie a offert un cadre favorable à bien des femmes trempées pour des destins hors normes, conduisant de petites paysannes à la Cour, des cœurs intrépides en Pologne, des âmes généreuses au « martyre de la charité » dans des villes décimées par la peste.
À l’heure du 350e anniversaire de la mort des fondateurs (1660), cet ouvrage permet de redécouvrir la figure méconnue de Louise de Marillac et met en lumière une œuvre constamment replacée dans son contexte religieux, social et politique. Essai d’histoire totale d’une congrégation religieuse, il éclaire ainsi l’histoire de l’ancienne France, de ses splendeurs aussi bien que de ses misères.
Vol. 2 : « Le Temps de Cornettes ». Histoire des filles de la Charité XIXe – XXe
Pour que ce soit ce qui a l’air de paraître, les origines des Filles de la Charité doivent encore chercher ailleurs, après leur fondatrice, Louise de Marillac, ou la première des servantes des pauvres, Marguerite Naseau, loin aussi de Paris qui a été vu. Elles se trouvent ailleurs, dans une modeste paroisse de Bresse. Un prêtre, Vincent de Paul, pose sans savoir la première pierre d’un édifice à venir. Lui-même croit fermement que Dieu seul est à l’œuvre
L’Auteur
Maison d’Edition
Les éditions Fayard,
13 Rue du Montparnasse,
75006 Paris
Tél : 01 45 49 82 00
Pour en savoir plus :