1 Avent – A (Matthieu 24,37-44). Méditation
Il n’est pas toujours facile de nommer ce malaise profond et persistant que nous pouvons ressentir à un moment donné de notre vie.
Il n’est pas toujours facile de nommer ce malaise profond et persistant que nous pouvons ressentir à un moment donné de notre vie.
C’est un évènement plein de symboles: ce dimanche matin, plusieurs père synodaux de l’assemblée spéciale sur l’Amazonie ont participé à une messe célébrée dans les Catacombes de Sainte Domitille situées non loin de la Via Appia à Rome. Une messe présidée par le cardinal brésilien Claudio Hummes, rapporteur général du synode. Ils ont fait mémoire du « Pacte des Catacombes » au cours duquel 42 pères du Concile Vatican II avaient demandé à Dieu la grâce d’«être fidèle à l’esprit de Jésus» dans le service des pauvres. Ce document intitulé «Pacte pour une Église Servante et Pauvre» avait alors pour ambition de mettre les pauvres au centre du ministère pastoral.
Le voici donc le Fils de la promesse, comme le confirme la voix venue de la nuée : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi, écoutez-le ».
Nous, chrétiens d’aujourd’hui, nous devons impérativement «intérioriser» notre religion si nous voulons raviver notre foi. Il ne suffit pas d’entendre l’Evangile de manière distraite, routinière et monotone, sans aucune envie d’écouter. Il ne suffit pas non plus d’écouter intelligemment, en vue seulement de comprendre.
Trois tentations hautement symboliques qui auraient détourné Jésus de sa mission et de son identité : l’immédiateté, la toute-puissance et le refus de passer par les médiations humaines. Jésus aurait pu se comporter uniquement comme en être divin tout-puissant, mais en quoi il aurait bénéficié l’humanité ?