Anniversaire des 10 ans d’ordination sacerdotale du P. Agapit Ebiagena C.M.

Anniversaire des 10 ans d’ordination sacerdotale du P. Agapit Ebiagena C.M.

Le 7 juillet 2017 nous fêtions le 10e anniversaire de l’ordination sacerdotale du P. Agapit Ebiagena. Nous l’avons fêté à deux reprises, ce jour-même et le dimanche qui suivit, avec toute la communauté paroissiale, pendant l’Eucharistie, suivie d’un verre de l’amitié.

Juste un jour avant, comme chaque premier jeudi du mois nous avons habitude de faire, nous avons prié pour les vocations, mais il est bon aussi de rendre grâce pour les réponses qui ont été données à ces appels et pour tous ceux, comme le P. Agapit, a voulu dire « oui » au projet que Dieu avait sur lui.

L’évangile du jour de l’anniversaire nous parle de la vocation de Mathieu le publicain, ou de sa conversion (Mt. 9, 9-13). Ça ne pouvait pas tomber mieux pour relire nos vocations chacun d’entre nous. Car qu’est-ce que la vocation sinon le début de nos conversions où Dieu nous prend à nos affaires pour en faire son affaire ?

Nous connaissons le tableau de Caravage sur la vocation de Mathieu que le P. Agapit pourra voir lors de son prochain pèlerinage à Rome avec un groupe de jeune de la paroisse, dans l’Eglise Saint Louis des Français. Nous savons aussi que la devise du pape François et son blason[1] sont inspirées de la même lecture de la vocation de Mathieu le publicain.

Dieu ne fait acception de personne mais il regarde, il scrute les cœurs et il sait la valeur de chacun d’entre nous et les possibilités immenses qui peuvent grandir en nous, pourvu qu’on le suive et qu’on le laisse œuvrer en nous. « Nous portons en nous un trésor dans des vases d’argile » (2 Co, 4, 7) et notre force ne vient pas de nous, mais de Celui qui nous choisit et nous appelle à travailler pour lui. Dieu ne nous choisit pas pour notre rang social, ni pour nos origines, ni pour nos mérites, nos études ou nos compétences, mais bien par miséricorde, par amour, malgré nos limites, malgré que nous sommes pécheurs parce qu’hommes, car ce qui est premier ce n’est pas nous, mais Dieu qui œuvre en nous. La conversion ce n’est pas ne plus vouloir ou ne plus agir, mais d’agir à la manière de Celui qui nous appelle, de faire comme il voudrait faire, pour que nous puissions  dire comme Saint Paul, «  ce n’est plus moi qui vit, mai le Christ qui vit en moi » (Ga, 2, 20).

Nous avons une belle vocation, comme aime le dire St. Vincent lui-même, la même vocation que celle du Fils de Dieu et c’est pour cela qu’il faut l’aimer. Nous remercions Dieu pour l’immense travail qu’il a fait à travers le P. Agapit jusqu’à présent. Il se donne sans compter pour visiter les prisonniers, pour le travail avec les pauvres, les personnes à la rue, les gitans, les réfugiés, les drogués, pour la catéchèse avec les enfants et les jeunes de la paroisse et aussi pour son service à la communauté. Que Dieu lui donne la force de continuer pour des nombreuses années à servir Dieu dans les pauvres et de mener à bon terme toutes les missions qui lui seront confiées dans la Congrégation de la Mission et pour le bien de l’Eglise.

Maximilian ANDREI, CM 🔸

Dieu ne fait acception de personne mais il regarde, il scrute les cœurs et il sait la valeur de chacun d’entre nous et les possibilités immenses qui peuvent grandir en nous, pourvu qu’on le suive et qu’on le laisse œuvrer en nous.

NOTE :

[1] La devise du Saint-Père François est tirée des Homélies de saint Bède le vénérable, prêtre (Hom. 21; ccl 122, 149-151), qui, en commentant l’épisode évangélique de la vocation de saint Matthieu, écrit: Vidit ergo lesus publicanum et quia miserando atque eligendo vidit, ait illi Sequere me («Jésus vit un publicain et comme il le regarda avec un sentiment d’amour et le choisit, il lui dit: Suis-moi»).