Le Doyen de la Province de France fête ses cent ans
Le Père Roger ANTOINE, doyen de notre Province a fêté ses cent ans le 29 novembre 2017 à la Maison-Mère où plusieurs confrères, membres de la famille et amis l’ont entouré. A cette occasion, CMission a eu cet interview avec lui pour le connaître plus.
Qui est Roger Antoine
Je suis né à Saint Dié, nous étions un garçon et une fille. Orphelin à l’âge de deux ans, ma tante maternelle qui était fille de la charité m’a pris en charge et depuis je vivais à l’orphelinat de Saint Dié tenu par les Filles de la Charité jusqu’à l’âge de 7 ans mais je vivais à part parce que cet orphelinat était pour les filles. J’étais envoyé à la suite à Troyes où il y avait un orphelinat pour les garçons et j’y restais jusqu’au jour où je suis allé à Cuvry pour suivre mes études normales. Notre aumônier Mgr Raymond TOUVET qui était le secrétaire particulier de Mgr Maurice FELTIN, s’est intéressé particulièrement à moi et c’est à lui que je dois pratiquement ma vocation.
Son parcours vocationnel
Après la prise de la soutane en juillet 1935, j’étais envoyé à Paris pour le noviciat et j’ai fait trois ans d’études avant de partir à Dax mais tout été interrompu par le service militaire en 1937. Il y a eu la guerre et ma captivité qui m’ont laissé poser la question si c’était encore utile de continuer après sept ans d’interruption. Mais de nouveau Mgr TOUVET m’aide à prendre ma décision définitive et j’ai repris mes études à Dax et ordonné en 1948.
Roger missionnaire
Après mon ordination, j’étais nommé à Sainte Anne à Amiens comme vicaire chargé des jeunes avec qui j’ai fait le patronage et colonie de vacances. En 1963, j’étais nommé à Villebon, affecté la Paroisse Saints Côme et Damiens en plus la chapelle de Saint Sébastien et l’église de Villejust rattachées à cette paroisse. En 1977, je suis allé à Hallencourt au Diocèse d’Amiens à la Somme puis à Longpré-les-Corps-Saints et rattaché à communauté de Saint Riquier. A l’âge de la retraite en 1995, je suis revenu à Villebon et après à la Maison Mère.
En tant que Doyen de la Province, quel conseil vous donnez aux jeunes confrères ?
Ne vous découragez pas devant les difficultés de quelles sortes qu’elles soient, regardez les côtés positifs des choses et surtout de la vocation. Moi j’ai passé par pas mal, surtout la perte de ma mère à l’enfance et qui a marqué toute ma vie, puis la guerre et la captivité et j’ai même eu un moment de découragement pour continuer mes études surtout que je ne les ai pas faites à l’âge où on peut bien profiter. Mais me voilà arriver à dire que j’ai bien réussi mon ministère, je l’espère.
Emile GHALI, CM 🔸
Ne vous découragez pas devant les difficultés de quelles sortes qu’elles soient, regardez les côtés positifs des choses et surtout de la vocation